La sculpture expressive avec l’artiste Julia Gault !
du 25 au 29 juillet
de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h
à la MJC d’Auxerre (5 impasse Saint-Pierre)
Julia Gault, La Sainte Victoire, 2015, bois brûlés, cendre, 210 x 340 x 230 cm
La sculpture expressive
L’artiste Julia Gault vous invite à créer une sculpture pour donner forme à un sentiment (rouge de colère, trembler comme une feuille, être aux anges…) ou au souvenir d’un évènement.
Familiarisez-vous avec différentes techniques de sculpture (moulage, empreintes, modelage, assemblage de matériaux divers),
découvrez sous forme de jeu les matériaux et leurs propriétés, utilisez l’expressivité de ces matériaux pour votre projet de sculpture en travaillant les notions d’opposition (lourd/léger, proche/lointain, ordre/ désordre…),
participez à une exposition collective pour mettre en valeur toutes les sculptures qui auront été produites lors de cet atelier…
Ateliers gratuits, ouverts à tous et toutes, dans la limite des places disponibles Pas de connaissances ou prérequis artistiques nécessaires !
Ces ateliers sont proposés par Hors[ ]Cadre pour l’Été culturel 2022 en partenariat avec la MJC d’Auxerre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté.
Une résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle
coordonnée par Hors[ ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté (février-Juin)
Point Coupé à la ligne
Les enfants ont exploré avec l’artiste la rencontre du cahier d’école et de la broderie sur filet.
« Dans le cadre de cette résidence d’éducation artistique et culturelle, j’aimerais créer un rapprochement entre deux termes a priori éloignés, que sont le cahier d’écolier et la technique du filet noué. Le premier est plutôt réservé aux jeunes générations, quand la seconde évoque l’atmosphère silencieuse et immobile d’une demeure ancienne. Il me semble pourtant possible de leur trouver des territoires communs et de les observer ainsi, l’un comme l’autre, d’un oeil neuf et curieux.
Tous deux sont caractérisés par le motif de la grille : carreaux et mailles offrent un cadre structurant qui conditionne le tracé en même temps qu’il l’autorise. Ils impliquent également un rapport au temps très spécifique, où la concentration, la patience et l’application chicanent avec la rêverie, l’ennui et la distraction. D’ailleurs, les formes géométriques ou répétitives griffonnées machinalement dans les marges – carreaux noircis, spirales et autres fleurettes – ne rappellent-elles pas la régularité d’un point de croix ou d’une frise brodée ? ».
Les réalisations des élèves ont été exposées à Hors[ ]Cadre du 21 au 28 mai 2022
voir l’article dans le menu exposition
Résidence de Nicolas Simarik au lycée Vauban d’Auxerre, des métiers de l’hôtellerie et de la restauration et des carrières sanitaires et sociales.
Résidence Excellence des métiers d’art, coordonnée par Hors[ ]Cadre avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté (janvier-mai)
En résidence au lycée Vauban d’Auxerre, l’artiste Nicolas Simarik a travaillé en étroite collaboration avec les enseignants et les élèves (section cuisine et section sanitaire et social). Ensemble ils ont conçus des tables insolites : table lumière et table bouteille vodka (table de la paix) sur lesquelles ont été servies des repas originaux lors de la restitution qui s’est déroulé au lycée le 19 mai 2022.
Résidences d’artistes 2021
Nicolas Bralet en résidence à l’école élémentaire Renoir, Auxerre, résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle, coordonnée par Hors[ ]Cadre, avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté
La forêt des prénoms, oeuvre réaliséé par Nicolas Bralet à partir des spectrogrammes des prénoms des élèves de l’école Renoir d’Auxerre
Gaëlle Cognée en résidence au Lycée Vauban, Auxerre, lycée des Métiers de l’hôtellerie et de la Restauration, Résidence excellence des Métiers d’art, coordonnée par Hors[ ]Cadre, avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté (janvier-mai 2021)
Le lycée est une structure avec sa propre organisation du temps, de l’espace et de l’interaction entre les êtres qui le partagent. Il y a un règlement intérieur qui régit cette organisation, de même que chaque milieu a ses propres règles, plus ou moins explicitées, auxquelles chaque habitant∙e se réfère pour agir.
Avant, le lycée était une caserne militaire, avec aussi ses propres règles. Je ne sais ce qu’était ce lieu avant d’être une caserne militaire. Une zone habitée, cultivée, en friche, une forêt? Je me suis demandé depuis quand existaient les limites, les frontières de cet endroit qui en font un lieu défini. J’ai été invitée à passer quatre semaines de résidence au sein de ce lieu pendant lesquelles j’ai observé les manières actuelles de l’habiter, mais aussi ce qui persistait des règles de la caserne militaire et des règles d’une ancienne zone habitée, cultivée, en friche, d’une forêt. C’est une manière de comprendre un nouvel endroit, en regardant comment un lieu infuse sur ses occupant·es.
Comme chaque individu vivant ce lieu, y passant, je suis aussi venue avec mes propres histoires. Depuis quelques temps, je m’intéresse au personnage mythique de Jeanne d’Arc en tant qu’elle-même, mais aussi en tant que représentation, symbole, prétexte, outil. Cette recherche à partir de Jeanne donnera lieu à une vidéo. La résidence au lycée m’a permis d’en filmer quelques morceaux, ainsi que de nourrir mes réflexions, grâce aux échanges avec quelques élèves et professeur·es.
Une question importante qui accompagne mes réflexions à partir de Jeanne d’Arc est celle de savoir ce qui pousse à agir. En philosophie et en sciences sociales, on parle d’agentivité, c’est-à-dire de la capacité individuelle à agir d’une personne par rapport à ce que les structures qui l’entourent l’amènent à faire. Chez Jeanne d’Arc, la question serait donc: qu’est-ce qui fait qu’une jeune fille de 17 ans, vivant au 15ème siècle, illettrée, issue d’un milieu paysan, décide de partir « sauver le royaume »? Les pistes sont nombreuses, comme celle de la révélation religieuse ou bien de la situation de crise politique comme un terreau fertile pour les héros salvateurs.
Au lycée, je fais le rapprochement entre l’âge de ce personnage et celui des élèves, mais aussi avec la période charnière qu’est celle du lycée, où l’on nous demande peut-être pour la première fois de faire un choix pour soi, celui de la suite, d’agir individuellement pour sa vie. Cela a donné lieu a deux expériences différentes avec deux classes de terminale, dont le résultat est partagé discrètement au sein du lycée, de la même manière que se propagent les rumeurs…
Gaëlle Cognée, artiste en résidence au lycée Vauban (janvier-mai 2021)
Tournage d’une scène du film de l’artiste Gaëlle Cognée, au lycée Vauban, Auxerre
photographies Gaëlle Cognée
Résidences d’artistes 2020
4 résidences d’artistes dans les établissements scolaires de l’Yonne en cours ! Coordonnées par Hors[ ]Cadre et financées par la Drac (Ministère de la culture) et le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté (dispositif artistes plasticiens au lycée), ces résidences visent à sensibiliser les élèves à la création contemporaine grâce à la présence d’un(e) artiste dans leur établissement menant un projet artistique avec eux…
Karine Bonneval au Lycée des Métiers Vauban d’Auxerre
Résidence excellence des métiers d’art financée par la Drac Bourgogne Franche-Comté
Janvier-février-mars 2020 https://www.karinebonneval.com/
26 novembre 2020 : Performance de fin de résidence : « Manger et écouter »
photographie Karine Bonneval
photographie Karine Bonneval
photographie Karine Bonneval
photographie Karine Bonneval
Jeudi 26 novembre, à l’heure du déjeuner, Karine Bonneval a réalisé au restaurant d’application du lycée Vauban, sa performance culinaire et artistique Manger etécouter la terre, fruit du travail qu’elle a mené tout au long de sa résidence avec les élèves de 1PRO2, TPRO2 et TSPVL, dans le cadre des enseignements de Clément Voisin, Nathalie Eaton, Sabrina Leproust et Frédéric Benucci.
Manger et écouter la terre est une installation, à la fois gustative et sonore, composée de sculptures aux formes organiques et végétales d’où émergent des sons de différents sols enregistrés par l’artiste et d’un paysage comestible avec des matières, des textures, des couleurs évoquant la terre. Pour élaborer ces mets l’artiste a travaillé en étroite collaboration avec les enseignants et élèves dans les cuisines du lycée, afin de créer de nouvelles recettes étonnantes comme des meringues noires par exemple !
Pour ancrer son projet dans le territoire, Karine Bonneval a façonné les assiettes des convives avec des échantillons de terre prélevés sur les 7 terroirs de l’Yonne.
Les élèves et enseignants de la filière sanitaire et sociale n’ont pas été oubliés, ils se sont impliqués dans le projet en préparant une animation, un quizz autour de la terre qu’ils ont présenté à la fin du repas, ils ont également réalisé le graphisme des menus.
Bravo à Karine Bonneval, aux enseignants et aux élèves pour ce très beau moment ! Quelle belle résidence !
Anaïs Lelièvre à l’école de Villefranche Saint-Phal
du 9 au 20 mars 2020
Résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle financée par la Drac Bourgogne Franche-Comté http://www.anaislelievre.com/
juin 2020 : fin de la résidence
les élèves évoluent dans Stratum, l’oeuvre réalisée avec Anaïs Lelièvre
Comme si c’était un château
Je reconnais ma maison
Pleins de morceaux
De l’eau
Des cailloux
De la pierre
Cache-cache
On peut jouer
Des montagnes
De l’herbe
Partout
On pourrait construire
Pas fini
Il manque le toit, comme un abri
Pas plus grand que nous
Il faut la protéger
Il faut protéger la maison des faux voleurs
Il peut se casser
Une nouvelle maison avec les morceaux de pleins de maisons
On dirait de la glace
Chausson de lutin
Camping-car, caravane
Maison qui se transporte
Une tente – les indiens
Le vent – les 3 petits cochons
Ma maison est solide
C’est ma maison préférée parce qu’elle a une cheminée, beaucoup de fenêtres, une fenêtre ronde,
un ascenseur
Immeuble
On peut mettre beaucoup de gens dedans
Comme un sapin
Pas solide mais on peut bouger, changer les murs
Maison vivante
Maison d’une sorcière, toute cassée, tordue, comme n’importe quoi
Une baleine
Une ancre de bateau
Le bout d’une forme qui a été découpée et mise à l’envers
Monde bizarroïde
Forme que l’on peut déplacer sur la structure pour la modifier
Maison démontable
Maison en pâte à modeler que l’on peut faire et défaire
Ça tient « hyper bien » même si on donne un coup de pied… Pourquoi ?
C’est emboité, encoché, encastré donc solide
Moi j’adorerai vivre dedans parce qu’il y a des coins et recoins pour se promener
On peut se faufiler comme une petite souris
J’aime bien car cela me fait penser à un château, ça c’est mon domaine
C’est grand et il y a beaucoup de fenêtres
C’est rigolo, il y a plein de trous pour se voir
Comme un puzzle
Ce serait bien pour les chats
Les pièces au sol, ça monte et ça descend comme un escalier
J’ai peur que cela s’écroule si je vis dedans
Maison collectivité
Ça se termine jamais
Réaménager
Les formes sont assez imaginaires
Nous pouvons mettre les maisons les unes dans les autres
Une ville
Rassembler les morceaux pour faire plus grand
Jamais fini
Maison qui bouge
Pierre de schiste rapetissée et agrandie
Une maison hantée
Pas d’ouverture
On n’a pas fini la maison
Dedans il y a plein de monstres, de toiles d’araignées, de fourmis
Maison qui parle : « ils sont rentrés »
On peut remettre les formes où elles étaient
La maison d’un fantôme
On a tout déformé, transformé
On a créé des choses ensemble
On les a améliorées
On peut les bouger, les mettre où on veut
On peut remettre les formes où elles étaient
Vendredi 13 mars 2020
Anaïs Lelièvre termine sa première semaine de résidence à Villefranche Saint-Phal, avec des élèves et des enseignants motivés, heureux de participer à ce projet artistique dans leur école. La forme hybride réalisées à partir des récits et des dessins- collages de chaque élève commence à se déployer dans l’espace…Une maison commune qui va unir toutes ces jolies têtes blondes éparpillées dans les villages alentours et qui vivent souvent seuls avec leur famille, sans voisin !
Tout le monde s’affère, coupe, colle des fragments de papier au motif de pierre de schiste…
La deuxième semaine est malheureusement reportée, la fermeture des écoles ayant été annoncée le jour-même…Un beau projet dont il nous tarde de voir la suite…
bravo les enfants, bravo Anaïs, bravo aux enseignantes, merci à Monsieur le Maire pour son accueil
et on espère tous vous revoir bientôt…
Benedetto Bufalino en résidence dans 2 lycées de l’Yonne : le lycée La Brosse à Venoy et le lycée Louis Davier à Joigny
Dispositif « Artistes plasticiens au lycée »
financé par le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté (de janvier à mai 2020) https://www.benedettobufalino.com/
Merci aux artistes, aux équipes enseignantes, aux élèves et à nos partenaires financiers !
Résidences territoriales d’éducation artistique et culturelle
2018-2019
Hors [ ] Cadre a candidaté pour les Résidences territoriales d’éducation artistique et culturelle mises en places par la Drac Bourgogne Franche Comté et le Rectorat de l’Académie de Dijon.
Durant l’année scolaire 2018-2019, Hors [ ] Cadre assure la coordination de deux résidences, l’une à l’école élémentaire de Toucy et l’autre au collège Mallarmé de Sens. Deux artistes ont été choisis par une commission réunie dans chacun des établissement, parmi des dossiers proposés par Hors [ ] Cadre : Etienne de France à été sélectionné par l’école de Toucy et Clémentine Carsberg par le collège Mallarmé de Sens. Ils ont chacun 60 heures pour mener un projet artistique avec les élèves.
Clémentine Carsberg vit à Marseille et a décidé de mener sa résidence sur deux séquences : du 20 au 23 novembre et du 18 au 21 décembre 2018.
Clémentine Carsberg travaille le volume et les installations in situ . Le collège a mis à sa disposition un grand espace atelier situé au rez de chaussée qui sera ouvert aux élèves. Fabrice Manche, le professeur d’arts plastiques a souhaité impliquer plus particulièrement les élèves de 3ème, car leur programme l’oeuvre et l’espace entre pleinement en écho avec la démarche artistique de l’artiste.
Premier jour : 20 novembre, Clémentine Carsberg visite le collège : elle découvre avec émotion les petites affiches de bienvenue réalisées par les élèves qu’ils ont collées dans les couloirs à son attention… Enfin les élèves rencontrent l’artiste qui leur parle de sa démarche artistique. Clémentine se présente aussi aux enseignants en salle des professeurs et s’installe dans l’atelier…
Deuxième semaine d’intervention : 18-21 décembre 2018
Réalisation de l’oeuvre Des Marquages avec les élèves de 6e, 5e, 4e, 3e du Collège Mallarmé de Sens
De retour dans son atelier à Marseille, Clémentine Carberg a imaginé le projet Des Marquages : son attention s’est portée sur les marquages au sol présents dans les différents espaces extérieurs de l’établissement (rangement par classes, chemin pour les vélos, indication de sécurité). Ces lignes, traces, chiffres, rappellent les jeux d’enfance comme la marelle. Ce détail, associé à d’autres inspirations liées tant aux lieux, qu’à leurs usages et qu’à leurs usagers ont permis de faire germer l’idée de reporter au sol des tracés reprenant de manière simplifiée les structures des bâtiments donnant sur une des cours du collège (celle utilisée par les plus jeunes, 6e et 5e).
Lors de sa deuxième semaine de résidence, du 18 au 21 décembre elle a réalisé avec l’aide de plusieurs classes 5e, 4e, 3e, et de leur professeur d’arts plastiques, l’œuvre Des Marquages, dans cette cours du collège. Avec l’artiste, les élèves ont reporté sur le sol à la craie, les silhouettes des bâtiments entourant la cour. Ils ont dû se confronter à l’architecture de leur collège, étudiant les dimensions, les proportions, en essayant de déduire les mesures des murs, portes, fenêtres. Ces lignes ont ensuite été repeintes par l’artiste pour que le dessin puisse durer dans le temps.
L’œuvre a été inaugurée le vendredi 21 décembre en fin de matinée, en présence de tous les délégués d’élèves de chaque classe, des représentants du collège (personnels, enseignants) et d’élus de la ville de Sens.
Les Environnements sonores de l’artiste Nicolas Bralet
Une intervention proposée par Hors [ ] Cadre pour la Fête de la Science 2018
vendredi 12 et samedi 13 octobre 2018
le vendredi est réservé aux scolaires
le samedi est ouvert à tous publics de 10h à 12h et de 14h à 18h
entrée libre
Plongez dans l’univers de Nicolas Bralet et ses environnements sonores
Au programme : écoute immersive de différentes sources sonores :
– à l’échelle biologique (flux de sève retranscrits en sons)
– à l’échelle de la ville (paysage sonore créé à partir de sons captés à Auxerre et aux alentours)
– à l’échelle mondiale à partir d’une connexion internet via Locus Sound Map (écoute en direct de sons captés par des micros placés à différents endroits du monde).
Merci à la Drac Bourgogne Franche-Comté (Ministère de la culture), au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, au Conseil départemental de l’Yonne, à la Ville d’Auxerre, au FDVA et à tous nos adhérents et mécènes pour leur soutien.
Pour soutenir les actions de notre association vous pouvez adhérer à Hors [ ] Cadre en remplissant et en nous retournant le bulletin ci-dessous. Merci !
Prêt à plonger avec Philippe Ramette au fond des mers ?
A le suivre dans la baie de Hong Kong ?
A grimper avec lui sur les toits de Paris ?
Philippe Ramette, Exploration rationnelle des fonds sous-marins (la carte), 2006, photographe Marc Domage
Alors ne manquez-pas la projection du film
Le Monde de Ramette de Guillaume Allaire
en présence de Philippe Ramette
vendredi 8 octobre 2021
de 18 h 30 à 20 h salle de conférence de l’Abbaye Saint-Germain d’Auxerre
entrée libre dans la limite des places disponibles passe sanitaire obligatoire
Cours d’histoire de l’art contemporain
Par Nathalie Amiot, directrice artistique de Hors[ ] Cadre en partenariat avec la MJC d’Auxerre
Je propose d’aller à la rencontre de l’art contemporain en étudiant des figures d’artistes renommés internationaux et d’architectes contemporains. Les œuvres des artistes, les bâtiments des architectes, nous donnent à penser notre monde à travers des questions politiques, sociétales, environnementales. Nous étudierons notamment la figure d’Ai Wei-Wei, un artiste chinois dont l’engagement politique contre le régime de son pays lui a valu des mois d’emprisonnement ; ainsi que la pensée architecturale de Lacaton & Vassal, deux architectes qui viennent d’obtenir le prestigieux prix Pritzker, et qui défendent une architecture économique dont le leitmotiv est : « faire le plus possible avec le moins possible ».
12 cours de 1h30 répartis en 3 cycles,
les lundis soirs de 18h30 à 20h
MJC, 5 impasse Saint-Pierre, Auxerre (salle 7)
Quatre cours pour découvrir des artistes contemporains internationaux :
04/10/2021 Ai Weiwei
18/10/2021 Pascale Marthine Tayou
08/11/2021 Anish Kapoor
22/11/2021 Kader Attia
Quatre cours présentant les grandes figures de l’architecture contemporaine :
06/12/2021 Odile Decq
13/12/2021 Junya Ishigami
03/01/2022 Ieoh Ming Pei
17/01/2022 Lacaton & Vassal
Quatre cours pour mettre en perspective l’œuvre de Marcel Duchamp et de Jackson Pollock :
07/02/2022 Marcel Duchamp
28/02/2022 L’héritage de Marcel Duchamp
14/03/ 2022 Jackson Pollock
28/03/2022 L’héritage de Jackson Pollock
Tarifs : 90 € les 12 cours / 40 € les 4 cours + Adhésion annuelle à Hors Cadre : 10 € Tarif spécial adhérents MJC : 84 € les 12 cours / 36 € les 4 cours Renseignements et inscriptions auprès de Nathalie Amiot Tel : 06 88 97 42 26
Fête de la science 2021
9 octobre 2021
INSPE, 24 rue des Moreaux, 89000 Auxerre
Pour la fête de la science 2021, Hors[ ]Cadre invite l’artiste Julie Ode Verin
Atelier Anthotypie, samedi 9 octobre de 10h à 12h et de 14h à 16h
Au sein de cet atelier, je propose de découvrir comment créer ou reproduire une image à partir de chlorophylle de végétaux (orties, épinards) ou de pigments d’origines naturelles (choux rouge, betterave, curcuma, spiruline, fleurs variées…). Nous apprendrons à en extraire les substances pour créer une palette de jus colorés et réaliserons des peintures et anthotypes* en devenir.
*L’anthotypie est une technique ancienne de reproduction d’image photosensible créée à base de végétaux et qui se révèle grâce à la lumière du soleil.
La fréquentation des lieux d’art et des œuvres d’art, la pratique artistique et la rencontre avec les artistes sont les piliers de l’éducation artistique et culturelle.
Accueil des scolaires et des enseignants à Hors[ ]Cadre
Hors[ ]cadre vous propose de découvrir ses expositions d’art contemporain, avec une médiation adaptée au niveau des élèves et de mener des ateliers de pratique artistique avec des artistes.
Chaque classe est scindée en deux groupes qui alternent visite de l’exposition et atelier artistique dans les locaux de la MJC toute proche.
Ainsi la découverte de l’exposition s’enrichit d’un moment de pratique artistique sur des problématiques et des thèmes en lien avec les œuvres et les démarches des artistes.
juin 2019 : atelier couleurs et lumière avec madé / exposition Grains de lumière
septembre-octobre 2019 : atelier Pastiches et postiches ! /exposition de peintures de Didier Dessus
La visite des expositions et les ateliers artistiques sont gratuits sur inscription
contact : Nathalie Amiot au 06 88 97 42 26
Ateliers artistiques couleurs et lumière avec madé
visite de l’exposition Grains de lumière, madé (élèves de CE2-CM1)
Le film Pascal a été réalisé durant le workshop « 24 h vidéo » ! avec Jean-Antoine Raveyre en octobre 2018
ce film a été tourné et monté en 24 heures du vendredi 26 octobre 18h au samedi 27 octobre 18h par un groupe de 12 personnes
le film a été projeté à la MJC d’Auxerre le samedi 27 octobre à 18 h
Les 24 h vidéo : le film !
Participez aux 24h vidéo !
Dans le cadre de l’exposition de Photographies de Jean-Antoine Raveyre
en partenariat avec la MJC d’Auxerre
24 heures pour tourner un court-métrage, c’est le défi auquel nous vous invitons à participer avec Jean-Antoine Raveyre les 26 et 27 octobre.
écriture du scénario, tournage, montage tout devra être réalisé en 24 heures du 26 octobre 18h au 27 octobre 18h.
inscriptions et renseignements au 06 88 97 42 26
Education artistique et culturelle : découvrir une exposition d’art contemporain
Pour préparer votre visite de l’exposition Fragments d’une collection avec vos élèves, nous vous invitons à consulter le document que nous avons réalisé spécialement pour les enseignants :
Les Mécanismes de l’aléatoire par Valère Costes
13 et 14 octobre 2017, ESPE-Auxerre
Intervention d’artiste proposé par HORS [ ] cadre dans le cadre de la fête de la science
En partenariat avec le Centre de culture scientifique de Bourgogne, Canopé et ESPE, Auxerre
Par définition, la mécanique est la répétition de gestes ou de mouvements identiques. L’homme utilise la mécanique pour remplacer ses propres gestes ou pour se déplacer. Sorte de prothèse ou de prolongement de son action, elle doit, si elle veut être utile à la production, être absolument fiable dans sa répétition. A travers mon travail artistique, j’introduis un « grain de sable » dans des dispositifs mécaniques de sorte qu’il ne se passe plus tout à fait la même chose. Le chaos s’immisce et crée du mouvement qui évoque dorénavant des organismes naturels, animaux, plantes ou des attitudes humaines.
Dans le cadre de la fête de la science 2017 qui s’est déroulée à Espe Auxerre les 13 et 14 octobre, l’association HORS [ ] CADRE a proposé l’intervention de l’artiste Valère Costes sur le thème des Mécanismes de l’aléatoire.
Après avoir présenté son travail de plasticien et les séjours en forêt équatoriale qui nourrissent sa pratique, Valère Costes a encadré des groupes d’élèves et des familles autour de cinq stations motorisées, répétant toutes le même rythme.
A l’aide d’un réservoir d’objets mis à leur disposition, les participants étaient amenés à greffer des éléments sur les moteurs afin de casser la régularité de la machine et la faire advenir plus imprévisible, chaotique.
quelques vidéos de cette action à visionner ci-dessous :
Hors[ ]Cadre est une association créée en février 2017 qui a pour objet de promouvoir et de diffuser l’art contemporain. Elle a inauguré en novembre 2017 son lieu d’exposition situé à Auxerre, au 49 rue Joubert, face au Théâtre.
Des actions de sensibilisations spécifiques destinées à tous les publics accompagnent chaque exposition : visites commentées des expositions, ateliers avec des artistes, conférences, cours d’art contemporain, rencontres…
Par ailleurs Hors[ ]Cadre coordonne des résidences d’artistes en milieu scolaire mises en place la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne Franche-Comté (Ministère de la Culture) et l’Education Nationale.
HORS[ ]CADRE reçoit le soutien du Ministère de la culture (Drac Bourgogne Franche-Comté), du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, du Conseil Départemental de l’Yonne et de la Ville d’Auxerre.
Un choix d’œuvres de la collection de Laurence & François Barnoud
Exposition du 4 juin au 23 juillet 2022
Angela TONNER, Sans titre, 1997
Vernissage le 3 juin à 18 h
avec les oeuvres de :
John Batho, Miguel Chevalier, Christian Floquet, Philippe Gronon, Gottfried Honegger, Julije Knifer, Aurélie Nemours, Georges Rousse, Claude Rutault, Angela Tonner, Bruno Villemin.
Visites commentées de l’exposition dans le cadre du week-end de l’art contemporain (porté par le réseau Seize Mille)
Par Nathalie Amiot, directrice artistique de Hors[ ]Cadre
vendredi 10 juin à 18h
samedi 11 juin à 16 h
dimanche 12 juin à 11 h
Après avoir présenté en 2018 les œuvres de la collection de Bernard et Marie-Christine Guibert,
Hors[ ]Cadre poursuit son hommage aux collectionneurs d’art contemporain, avec ce deuxième volet dévoilant une sélection d’œuvres de la collection de Laurence et François Barnoud. Le choix s’est porté sur 11 artistes réunis autour du thème de la géométrie dans un dialogue entre différents médias : peinture, photographie, sérigraphie….
En 1987, François Barnoud, Directeur de la société Géotec (spécialisée dans l’étude des sols et des fondations), crée une galerie à Dijon, la Galerie Barnoud où sont présentées les œuvres d’artistes français et étrangers d’envergure internationale. La Galerie Barnoud participe aux foires et salons internationaux (Art Chicago en 2000 et 2004, Biennale de Venise en 2003, Slick à Paris, Salon du dessin 2010…). En 1999, François Barnoud fait la connaissance de Laurence Cyrot, elle-même amatrice et collectionneuse, qui devient son épouse et partage sa passion pour l’art contemporain. Dès 2005, grâce à la loi sur le mécénat, François Barnoud constitue une collection d’entreprise de grande qualité, qu’il enrichit d’années en années comprenant aujourd’hui 70 œuvres. Pour valoriser et rendre cette collection visible du public, il ouvre en 2012, l’Entrepôt 9 à Quétigny, un espace de 250 m2 jouxtant les bureaux du siège social de Géotec. Un lieu qu’il fera vivre jusqu’à son décès en 2016 avec une importante programmation d’expositions. Un projet que Laurence Barnoud a soutenu et poursuivi jusqu’en 2021.
Workshop / atelier De la photographie à la gravure De l’objet à l’abstraction
Dimanche 26 juin de 9h 30 à 16h 30
Proposé par Hors[ ]Cadre en lien avec l’exposition Géométries et en partenariat avec la Galerie L’Escalier à Auxerre
Une résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle
coordonnée par Hors[ ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté.
Les enfants scolarisés à Coulanges-la-Vineuse, explorent avec l’artiste la rencontre du cahier d’école et de la broderie sur filet. Ils réalisent des images tracées et cousues, imprimées et suspendues. Leurs travaux sont installés à Hors[ ]cadre : une belle occasion de considérer autrement ces recherches aussi joyeuses que généreuses.
vernissage le samedi 21 mai à 16 h
Exposition du 21 mai au 28 mai 2022 ouvert le jeudi 26 mai du mercredi au samedi de 14 h à 18 h Entrée libre
Hors[ ]Cadre 49 rue Joubert 89000 Auxerre
https://www.laurelinele.com/
Expositions passées
François ANDES
Le Détissage de l’arc-en-ciel
François Andes, Le Détissage de l’arc-en-ciel, crédit photo Daniel Mansur, prise à la Galerie Celma Albuquerque, Bello Horizonte, Brésil.
trois artistes Brésiliens : Gustavo Carvalho (pianiste et performeur) Guilherme Gontijo Flores (poète et performeur) Marlon de Paula (danseur et performeur)
POUR LA PERFORMANCE Entre costas duplicadas desce um rio Entre deux échines descend un fleuve
JEUDI 10 MARS à 20 h au foyer bar du Théâtre
scène conventionnée d’intérêt national d’Auxerre Entrée libre avec le passe vaccinal dans la limite des places disponibles
Cet événement sera précédé d’une dédicace de l’édition réalisée par
François Andes & Guilherme Gontijo Flores Editora Ars et Vita, Ars et Vita Ltda, 2022
Projections nocturnes de vidéos d’artistes Du 20 janvier au 12 février 2022
Projection du Balcon 2 (Hong Kong), 2001 de Philippe Ramette
A partir du 20 janvier 2022, trois artistes vont se succéder chaque semaine pour dévoiler leurs oeuvres vidéo au public auxerrois sur les fenêtres de Hors[ ]Cadre :
Philippe Ramette, Javiera Tejerina-Risso et Ursula Kraft.
Projections visibles en accès libre tous les soirs de 18h à 21h30 depuis la rue sur les fenêtres de Hors[ ]Cadre au 49 rue Joubert à Auxerre (en face du Théâtre)
exposition du 20 novembre 2021 au 15 janvier 2022 fermeture du 25/12/21 au 01/01/22
vernissage le samedi 20 novembre à 16 h
du mercredi au samedi de 14 h à 18h entrée libre avec le passe sanitaire
Punctum 2, 2021, installation modulaire, aluminium hylite, adhésif imprimé du dessin Rouille de machine (Bourges-Le Subdray) & Caryopse 4 (revêtement), 2021, PVC imprimé du dessin Vue microscopique de grain de blé (Verrières-le-Buisson), production Maison des Arts Rosa Bonheur, Chevilly-Larue et Hors[ ]Cadre, Auxerre.
&
ABBAYE SAINT-GERMAIN 2 bis place Saint-Germain 89000 Auxerre
exposition du 20 novembre 2021 au 15 janvier 2022
vernissage le samedi 20 novembre à 18 h
Du mercredi au lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h / fermé les mardis Entrée libre avec le passe sanitaire
PINNACULUM 5, 2018-2021 Installation, 91 modules, pvc imprimé du dessin Racines de faux cyprès coupées, Production résidence Cahors Juin Jardins, Musée des Augustins, Atelier TA, Toulouse
une installation spécialement créée pour notre lieu d’exposition
produite par
L’évocation d’un paysage composé d’éléments colorés, de reflets et de mots poétiques… L’ensemble dessine une ligne, une frontière entre ciel et terre, entre ciel et eau…
Pour pallier la fermeture de son lieu d’exposition, conformément aux directives gouvernementales, Hors[ ]Cadre a imaginé un projet artistique Hors les murs avec la photographe Tina Merandon.
Pendant un mois, à partir du 8 mars 2021, la série Anima de Tina Merandon, composée de 5 photographies va rayonner dans la ville d’Auxerre !
Une série d’affiches conçue spécialement pour ce projet, sera exposée dans toute la ville d’Auxerre et ses alentours, grâce aux panneaux d’affichage de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois. Les spectateurs découvriront chacun des 5 portraits au fil des rues et des avenues.
Parallèlement, cette série de photographies sera présentée sur les 2 fenêtres de Hors[ ]Cadre, visibles depuis la rue, avec un accrochage en diptyque qui changera régulièrement. De jour en jour, de semaine en semaine, les passants découvriront de nouveaux portraits en duos.
Tina Merandon, Anima, 2014 Courtesy Galerie 127
Cette série consacrée aux enfants et aux animaux nous montre la vivacité inhérente à l’enfance, une fulgurance charnelle, débordante d’énergie mais aussi des moments de grâce inédits où le corps de l’enfant et celui de son animal semblent se fondre pour mieux affronter la vie. C’est l’invention d’un nouvel être hybride et féerique : l’enfant-animal.
« La question des échanges, de la confrontation, de la fusion est au cœur de ma démarche. Je m’intéresse à l’animal en lui même, son langage corporel et aussi sa morphologie proche de l’homme, les mammifères en général. Ce qui m’intéresse c’est le mimétisme, l’osmose entre l’homme et l’animal et comment l’un imprègne l’autre et réciproquement. Cela questionne l’identité de l’homme dans une société très virtuelle, très « déconnectée » et en même temps avec des résurgences tribales et primaires. » (extrait d’une interview de Tina Merandon avec Eric Karsenty, in Fisheye 2017 « Bestiaire moderne »)
Tina Merandon vit et travaille à Montreuil. Elle mène une recherche personnelle sur la relation à l’autre, met au centre de son œuvre, les échanges et les confrontations comme sujet. Elle s’interroge sur la condition humaine, le vivre ensemble et la place de l’art dans notre société. Ses thématiques sont liées au dénouement des conflits. En relation étroite avec ses modèles, la photographe s’investit de plus en plus avec différents publics. Tout est lié au corps, à la peau, à la gestuelle qu’elle soit animale ou humaine. Tina Merandon est représentée par la Galerie 127. Elle est Professeure, chargée de cours Sorbonne Paris 1.
Lauréate du Prix jeune création 2003 pour sa série Syndromes, ses travaux sont régulièrement exposés et présents dans plusieurs collections institutionnelles et particulières.
Elle est actuellement en résidence à l’artothèque de Vitré où elle explore les relations mères-filles.
Quatrième et dernière semaine de projection de vidéos d’artistes sur les fenêtres de Hors[ ]Cadre !
Du 1er au 7 février nous vous invitons à découvrir les vidéos de Paulien Oltheten
Tous les matins de 7h à 8h30 et tous les soirs de 17h à 18h (heure conseillée 17h30 pour profiter de la tombée de la nuit)
Paulien Oltheten s’intéresse aux des scènes de la vie de tous les jours, des scènes auxquelles on ne prête pas attention. Avec un sens très aiguisé de l’observation elle enregistre avec sa caméra des gestes, des attitudes de personnes qu’elle croise dans les rues, les parcs, les transports en commun des pays où elle séjourne : la France, La Russie, l’Iran…Ces situations de prime abord anodines deviennent sous l’œil de Paulien Oltheten un véritable théâtre du quotidien, à la fois surprenant, drôle et tendre.
« La Néerlandaise Paulien Oltheten procède à des inventaires qui ne sont pas sans évoquer ceux de Georges Perec. À la différence près qu’elle utilise images et dessins et ne s’attarde dans l’espace public que pour capter les tics et les TOC de ses usagers. Des manières de pousser un portillon, de passer seul, à deux ou avec une poussette entre deux plots qui restreignent une voie, de tenir un journal, de traverser une place publique… Si la répétition et la collection de gestes que filme ou photographie l’artiste produisent un effet hilarant, l’attention portée sur ses congénères est sans moquerie. Les moyens, modestes, de cataloguer leurs gestes et le rendu esthétique, avec des photos sans qualité et des notebooks ordinaires, font que Paulien paraît faire ici un compte rendu de simple sociologue. Une œuvre au service du spectateur, un miroir qui lui est tendu sur des petits riens de la (sa) vie. »
Paulien Oltheten est née en 1982 à Nimègue, Pays-Bas. Elle vit et travaille entre Amsterdam et Paris. Paulien Oltheten a étudié à la Rijksakademie à Amsterdam. Elle a été artiste en résidence à l’International Studio & Curatorial Program ISCP à New York en 2013, et a travaillé à la Cité des arts à Paris en 2017. En 2018 elle a obtenu le prix découverte des Rencontres de la photographie d’Arles. Paulien Oltheten est représentée par la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris, qui lui consacre jusqu’au 20 février une exposition personnelle intitulée : Suitcase Routines, Scenes of the Improbable.
Troisième semaine de projection de vidéos d’artistes à Hors[ ]Cadre !
Nous avons le plaisir de présenter deux vidéos de Fiona Lindron :
Vorago 2 et Party game projetées sur les fenêtres de notre lieu d’exposition au 49 rue Joubert à Auxerre
du 24 au 31 janvier 2021 tous les matins de 7 h à 8 h 30 et les soirs de 17 h à 1
Dans la vidéo Vorago 2, une barricade construite avec des palettes, des tôles et des pneus, se dresse devant les parois d’une carrière. Les couleurs sont douces, claires et harmonieuses… Un paysage presque immobile où quasiment rien ne bouge, hormis le vent qui par instants balaye et fait tourbillonner des nuages de poussière. Le temps est suspendu, tout semble figé dans une longue attente…Le décor est planté mais les protagonistes de cette histoire sont absents…La barricade patiemment les attend. La révolte aura-t-elle lieu ?
« Vorago trouve alors son origine dans la révolte des mineurs espagnols dans les Asturies en 2012, mais au-delà de cette actualité politique c’est l’idée même de révolte qui nourrit le travail de l’artiste. Vorago n’est pas un œuvre documentaire s’il s’agit de toucher objectivement aux faits, d’en conserver les traces les plus exactes. Au contraire Vorago rejoue le questionnement anthropologique en le décalant par l’usage de la fiction. » (Extrait du texte de Florence Andoka pour l’exposition Vorago de Fiona Lindron aux Ateliers Vortex, 2017)
Party Game présente une galerie de portraits sur un fond noir. Ils tournoient sur eux-mêmes, impassibles, s’approchant et s’éloignant de nous, avec un rythme légèrement saccadé. Des jeux de lumière très contrastés créent des zones d’ombre sur les yeux de ces personnages et leur confèrent une présence inquiétante. Bien que réels ils semblent tout droit sortis d’un jeu vidéo. Par ce dispositif, Fiona Lindron questionne la frontière entre réalité et fiction et sème le doute dans l’esprit du spectateur : sommes-nous face à des personnes réelles ou virtuelles ?
« Faisant volte-face pour se détourner de ces regards jumeaux, le spectateur est à nouveau confronté à la présence de personnages ambiguës, dont la mise en scène se trouve à la convergence du virtuel et du réel. Par l’embrasure d’une fenêtre donnant sur un couloir, il découvre ainsi une suite de portraits, qui, s’ils se présentent comme les avatars d’un jeu vidéo, sèment le trouble par l’authenticité de leurs traits et leur caractère commun. Sommes-nous donc ces pantins anonymes, à la merci d’un utilisateur oisif, ou les maîtres de notre propre identité ? » (Extrait du texte de Marion Payrard sur Party game pour l’exposition de Fany Durand, Thomas Fontaine, Fiona Lindron et Annelise Ragno, biennale Carbone 2020, Saint-Etienne)
Fiona Lindron vit et travaille à Dijon Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon http://fionalindron.com/
Hors[ ]Cadre poursuit son cycle Des lumières dans la nuit et propose pour cette deuxième semaine (du 16 au 23 janvier) deux vidéos d’AnneliseRagno, Inlassablement (2012) et Lever les yeux / Forêt (2017) projetées sur les fenêtres de son lieu d’exposition au 49 rue Joubert à Auxerre.
Attention ! En raison du couvre-feu à 18 h, nous sommes obligés d’adapter nos horaires : les vidéos seront projetées tous les matins de 7 h à 8 h 30 et les soirs de 17 h à 18 h.
Annelise Ragno est née en 1982. Elle vit et travaille à Dijon. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon, Annelise Ragno questionne la représentation du corps filmé ainsi que les notions de durée et de suspension du temps. https://www.anneliseragno.fr/
L’artiste présente deux vidéos diffusées en boucle. La première, intitulée Inlassablement (2012) représente un homme âgé en train de courir dans la campagne. Il est filmé en buste et il passe du côté droit au côté gauche de l’écran. Dans le dispositif de projection à Hors[ ]Cadre, on le voit passer d’une fenêtre à l’autre. On perçoit l’effort de cet homme mais sa course ne semble jamais avoir de fin. « Il ne vit ni ne meurt, il ne se lasse pas, ne se fatigue pas, il peut continuer l’effort de la vie. Mais en même temps, il ne va nulle part, puisque la course est la seule destination de la course. Ses lunettes ne lui permettent pas de regarder ailleurs qu’en lui-même, ou même pas au bord de lui-même.« (Eric Loret, extrait du texte Quelqu’un qui, du fond d’une vie dite animale)
L’autre vidéo, Lever les yeux/ Forêt de 2017 montre des chutes d’arbres au sein d’une forêt. Par intermittence, des troncs traversent l’écran avant de tomber, des feuillages et branchages s’agitent frénétiquement….Le cadrage occulte volontairement la cause de ces chutes, pour transformer l’abattage des arbres en un étrange ballet. « Regarde les arbres tomber ! » pourrait se nommer cette vidéo qui montre en boucle des arbres tomber, avec la brutalité en moins. De biais ou en arrière ils s’effondrent comme aimantés par la gravité, dans un contexte dénué de violence, au contraire. Le frémissement des feuilles, le chatoiement de lumière sur les troncs, des paysages de sous-bois, une percée de ciel sont des images paisibles de la forêt, si ce n’est qu’un autre mouvement récurrent la parcourt, artificiel celui-là, l’abattage. » (Gaëtane Lamarche-Vadel, extrait du texte Les Remarquables, 2017)
photos Annelise Ragno
Des lumières dans la nuit
janvier 2021
En attendant de vous retrouver pour notre prochaine exposition, dès que les décisions gouvernementales nous le permettront, nous vous proposons de découvrir durant tout le mois de janvier 2021 un programme de vidéos d’artistes. Il sera diffusé chaque soir à partir du 8 janvier sur les deux fenêtres de Hors[ ]Cadre, au 49 rue Joubert à la tombée de la nuit, entre 17 h et 20 h. Pendant un mois, Chaque semaine vous pourrez découvrir les œuvres d’un(e) nouvel(le) artiste.
Avec le titre générique des Lumières dans la nuit, ce programme affirme notre volonté de poursuivre nos actions malgré les difficultés, l’espoir en un avenir meilleur et la certitude que plus que jamais nous avons besoin des artistes et de leurs œuvres pour rêver et comprendre le monde. L’art et les artistes sont nos lumières dans la nuit.
Chia-Wen Tsaï
Vidéos
du 8 au 15 janvier
tous les jours de 17 h à 20 h
Née en 1973 à Kaohsiung, Taïwan, Chia-wen Tsaï vit et travaille à Montreuil et à Ruères dans l’Yonne. Ingénieure en technologie électronique, elle a également un Master en Histoire de l’art et un DNSEP obtenu en 2003 à l’Ecole Nationale Supérieur d’Arts de Paris-Cergy.
L’eau est l’élément de prédilection de cette artiste Taïwanaise, elle est fascinée par le caractère changeant, mouvant de l’eau et sa capacité à se matérialiser sous de nombreuses formes : brume, goutes, surfaces miroitantes…
En 2005 à Mulhouse et en 2011 à Paris pour la Nuit Blanche elle créée Fluid, une installation sonore et lumineuse avec des projections dans des bassins, des piscines. Dans son œuvre Voyages à Taïwan, en 2012, les images sont projetées sur la vapeur d’eau produite par un rice-cooker.
Invitée par Hors[ ]Cadre dans le cadre du programme de vidéo-projections nocturnes, Chia-Wen Tsaï a choisi de présenter deux œuvres. La première est une captation des mouvements de l’eau dans un bassin. La caméra est fixe, frontale, elle enregistre simplement l’oscillation, l’ondulation de la surface. L’image créée sur le spectateur un effet saisissant, semblable aux mouvements et balancements éprouvés à bord d’une embarcation.
La deuxième vidéo est un long travelling réalisé l’été dans un parc. L’artiste a volontairement choisi une mise au point légèrement floue de sorte que les figures, les vêtements, les arbres, les objets s’apparentent à des formes évanescentes et colorées. Par ce procédé Chia-Wen Tsaï cherche à faire basculer le medium vidéo-graphique vers la peinture, pour provoquer des sensations et des effets proches des tableaux impressionnistes.
Philippe Ramette sera en direct sur France Bleu Auxerre dans l’émission animée par
Simon Ains, « ça va finir par se savoir » vendredi 6 novembre
de 8 h 30 à 9 h 30
bonne écoute !
Suite aux décisions gouvernementales
Hors[ ]Cadre est obligé de fermer ses portes au public
Merci à tous et toutes d’être venus visiter l’exposition consacrée à Philippe Ramette…
Nous espérons pouvoir vous retrouver bientôt
Philippe Ramette, Éloge du pas de côté
Exposition du 12 septembre au 7 novembre 2020 Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h
49 rue Joubert 89000 Auxerre
Entrée libre
Vernissage le 11 septembre à 18 h En raison de la situation sanitaire et conformément aux directives gouvernementales, le port du masque lors du vernissage sera obligatoire et le nombre de personnes à l’intérieur de la salle d’exposition limité.
Hors [ ] Cadre remercie la Galerie Xippas, Paris pour le prêt des oeuvres.
Glen Baxter Etienne Bossut Cabu Jacques-Armand Cardon Cavanna Erik Dietman Joël Hubaut Jacques de Loustal Alain Séchas Roland Topor Erwin Wurm Christian Zeimert
exposition du 5 juin au 12 juillet 2020 ouverture les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h
49 rue Joubert 89000 Auxerre
entrée libre
merci de penser à la distanciation sociale et aux gestes barrière lors de votre visite
Œuvres de Kader Attia, BP, Erró, Philippe Ramette, Jean Pierre Raynaud,Miguel Rothschild
appartenant à la collection d’entreprise Géotec
Exposition reportée en novembre 2020
En raison de la crise sanitaire nous sommes obligés
de reporter cette exposition en fin d’année
Miguel Rothschild, Paradise I, 2005
Hors[ ]Cadre 49 rue Joubert 89000 Auxerre
entrée libre
Champ Étienne de France
samedi 11 janvier 2020 à 17 h
discussion-rencontre avec Etienne de France
artiste
et François & Philippe Camburet
agriculteurs à Marmeaux, Yonne
Hors[ ]Cadre 49 rue Joubert 89000 Auxerre
entrée libre
Dimanche 12 janvier 2020 de 9 h 30 à 16 h 30
Workshop / Atelier avec Etienne de France
Pendant une journée, il est proposé de s’interroger collectivement sur des représentations contemporaines des paysages agricoles et forestiers entourant Auxerre. Comment en art, les outils de la vidéo, de la photographie ou de l’esquisse permettent-elles de créer des paysages innovants? Comment l’abstraction, l’attachement aux détails ou aux espaces vastes peuvent-elles nous guider lors de la création artistique ? Il est proposé aux participants de réaliser le matin des prises de vues (photographie et dessin) dans les environs d’Auxerre, et l’après-midi de réaliser à la MJC d’Auxerre un travail de montage, de recadrage et d’assemblages afin de créer des oeuvres. Il sera aussi proposé des références en art contemporain et en histoire de l’art pour alimenter le contenu du workshop.
tous publics tarifs : 10 € adultes (gratuit pour les étudiants) renseignements, réservations et inscriptions
auprès de Nathalie Amiot : 06 88 97 42 26
Champ Étienne de France
Exposition du 4 décembre 2019 au 1er février 2020 du mercredi au samedi de 14 h à 18 h
Visite de l’exposition et atelier artistique pour les scolaires sur rendez-vous
Workshop/atelier peinture « Le portrait sans prise de tête ! » avec Didier Dessus
Samedi 26 octobre pour les familles Dimanche 27 octobre pour les adultes Salle du Cloître, MJC d’Auxerre (9h30-12h30/14h-17h)
Dans le cadre de son exposition Pastiches et postiches à Hors[ ]Cadre Didier Dessus vous propose de vous métamorphoser le temps d’un week-end en un personnage fantastique ! Après avoir visité l’exposition avec l’artiste, l’atelier commence par le choix d’un costume et une séance de portraits photographiques. Chaque participant est invité à incarner un personnage fantastique, monstrueux, drôle, hybride, qui servira de support à un travail de peinture. L’artiste vous guidera dans un esprit de liberté, d’inventivité, d’improvisation et d’humour…
Tarifs : 10 € (adultes) / 8€ (enfants) – Places limitées Renseignements et inscriptions au 06 88 97 42 26
collections d’estampes éditée par la galerie Modulab à Metz
exposition du 9 mars au 12 mai 2019
du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h
vernissage vendredi 8 mars 2019 à 18 h
Hors [ ] Cadre donne carte blanche à la galerie Modulab installée depuis 2011 à Metz et spécialisée dans l’estampe et le dessin.
Aurélie Amiot, Directrice artistique de Modulab a choisi 11 artistes édités par la galerie : Roby Comblain, Damien Deroubaix, Antoine Desailly, Dessins Des Fesses, Céline Fumaroli, Cédric Geney, Charles Kalt, Sergio Moscona, GianpaoloPagni, Renaud Perrin, Sandra Plantiveaudont elle nous fait découvrir le travail à travers une sélection d’œuvres multiples (eau-fortes, sérigraphies, gravures sur linoleum…) et de pièces uniques.
Le titre qu’elle a choisi De vous à moi, souligne à la fois la dimension unique et multiple des œuvres mais aussi les relations qu’elle tisse en tant que galeriste avec les artistes et les collectionneurs.
Cette exposition est le fruit d’un partenariat entre deux associations de promotion et de diffusion de l’art contemporain :
INTERFACE & HORS[ ]CADRE.
La première a vu le jour en 1992 et gère un appartement/galerie à Dijon, la deuxième a ouvert un lieu d’exposition en 2017 à Auxerre.
INTERFACE édite depuis 1997 le journal HORSD’OEUVRE et propose à un(e) artiste de créer une œuvre en page centrale. Cette collection compte aujourd’hui 45 éditions où figurent quelques-unes des personnalités majeures de l’art contemporain.
Cet ensemble sera présenté à HORS[ ]CADRE en cette fin d’année 2018. Pour cette occasion, l’artiste Didier TRÉNET, est invité à concevoir un dispositif d’accrochage spécifique pour le lieu.
suivi à 19 h d’une projection des courts-métrages de l’artiste au studio du Théâtre
Jean-Antoine Raveyre a réalisé ces dix dernières années, des mises en scène photographiques complexes, nécessitant des mois de travail pour aboutir à une prise de vue unique. Cette méthode requiert plusieurs étapes : écriture d’un scénario, étayé par des références littéraires ou picturales, réalisation de croquis, construction d’un décor, et enfin prise de vue où collaborent éclairagistes, maquilleurs…
Une démarche proche du théâtre et du cinéma, un medium dont il fait aujourd’hui le centre de sa pratique en réalisant des films.
Mais qu’il s’agisse d’images fixes ou d’images animées, l’univers de Jean-Antoine Raveyre est empreint de poésie et de références picturales. Les compositions et les narrations qu’il propose revisitent sous un jour contemporain des tableaux ou des figures de l’histoire de l’art (Salomé, Jackson Pollock, Jérôme Bosch).
Dans le cadre de son exposition Jean-Antoine Raveyre a mené un atelier avec 10 amateurs qui ont réalisé ce court-métrage en 24 h :
Keen Souhlal
Alchimie des matériaux
Exposition du 9 juin au 12 août 2018
vernissage le samedi 9 juin de 15h à 19h
Pyrophyte V, 2015, bois de tilleul et ciment
crédit photo Emilie Mathé Nicolas
90 grammes d’idée fixe, 2011-2012, boulettes de porcelaine
crédit photo Nino Laisné
L’exposition est visible à partir du 9 juin
du mercredi au dimanche de 13h à 18h
Hors [ ] Cadre
49 rue Joubert -89000 Auxerre
Alchimie des matériaux
Le travail de Keen Souhlal est une invitation à regarder avec acuité les différents matériaux qui nous entourent. « J’ai envie de transmettre ce regard attentionné et bienveillant que l’on peut avoir envers les éléments », dit-elle. L’artiste emploie un large éventail de matières : bois, brique, pierre, béton, charbon, céramique … qu’elle associe en créant des rencontres surprenantes, des jeux d’opposition : naturel – artificiel ; léger – dense ; rugueux –doux, précieux –ordinaire ; opaque-transparent…
Ce procédé d’hybridation des formes et des substances confère aux sculptures un caractère étrange et mystérieux. Des tronçons d’arbre posés en équilibre accueillent en leur centre des formes en grès ou en ciment qui les lestent ou les traversent (Pyrophyte), des arches ou des colonnes de charbon se dressent et se déploient dans l’espace (Archives naturelles), des feuilles de porcelaine prennent l’apparence du papier froissé (90 grammes d’idée fixe)…
Chaque élément raisonne de manière particulière en convoquant des univers et des temporalités différents. Les figures archétypales de l’arbre, du totem côtoient le monde contemporain du béton. La force des œuvres de Keen Souhlal réside dans cette capacité à faire dialoguer les époques, les gestes, les domaines…à créer des ponts entre passé et présent, modernité et tradition, art et artisanat.
Nathalie Amiot
Ateliers / Workshops
avec KeenSouhlal
MJC d’Auxerre – 23 & 24 juin 2018
Guidés par l’artiste, partez à la découverte des différentes propriétés physiques des matériaux (densité, texture, couleur, fragilité…). Essayez-vous à la sculpture en expérimentant les principes de fusion, transformation, hybridation des matières.
Samedi 23 juin / 14h -17h30 Atelier pour les familles
Dimanche 24 juin / 14h-17h30 Atelier pour les adultes
Participation : adulte 10 € enfant : 8 €
Ces ateliers sont proposés en partenariat avec la MJC d’Auxerre, dans le cadre de l’exposition Alchimie des matériaux de Keen Souhlal à Hors [ ] Cadre. Ils sont ouverts à tous à partir de 6 ans sans aucun prérequis artistique et dans la limite des places disponibles.