Martin Bruneau, Suite Blanche

 

 

 

 

Martin Bruneau

Suite Blanche

Martin Bruneau, d.82, 200 x 220 cm, 2021 (Courtesy Galerie Isabelle Gounod, Paris)



HORS [ ] CADRE

 

Exposition du 10 février au 6 avril 2024
 

49 rue Joubert – 89000 – Auxerre

Du mercredi au samedi : 14h – 18h

Entrée libre

Vernissage le vendredi 9 février à 18h

 

téléchargez le carton d’invitation ici


 


 

On est gourmand comme on est artiste, comme on est instruit, comme on est poète.
Le goût, mon cher, c’est un organe délicat, perfectible et respectable comme l’œil et l’oreille.
(Guy de Maupassant, Le Rosier de Madame Husson, 1887)
 
 

Autour de la table dressée de blanc se pressent mains et bustes. On échange, on s’affaire, on partage. Des plats débordent ou se vident au milieu des bouquets et des verres. Bien sûr ce n’est pas la Cène, ni les Noces de Cana, bien que les « repas blancs » de Martin Bruneau partagent avec eux l’expression d’une certaine convivialité, à la fois extraordinaire et banale. L’on songe davantage au Déjeuner sur l’herbe de Claude Monet (1865-1866) avec sa nappe blanche chavirée sur l’herbe ; au Repas de Paul Gauguin (1891) dans sa rigide composition ; à Cézanne et Morandi, auxquels Martin Bruneau emprunte la monumentalité des formes et la subtile délicatesse des tons ; aux aplats précipités de motifs chers à Matisse ; ou plus près de nous à la sobriété des Cocktails d’Alex Katz.
 
Mais ici, étonnamment, le cadrage ne retient rien de personne : à peine un avant-bras, un bout de chemisier, la naissance d’une nuque. Il exclut et maintient à l’écart. Ou plutôt il se resserre, non pas sur les convives mais sur ce qui les réunit. C’est qu’au-delà du sujet, la peinture de Martin Bruneau convoque un œil analytique et gourmand de peinture. Un regard mobile qui, du fond vers la forme, glisse et s’échappe de l’anecdote, comme guidé par une touche à vif et un sens aigu de la composition.

 
A travers toute la série, la dominance du blanc et le dépouillement minimisent en effet le contexte, tandis qu’un basculement de la perspective vient perturber l’agencement des plans. Dans certains grands formats la table semble se renverser à la verticale et dégager un large fond, contre lequel les objets s’apparentent à des signes abstraits, assemblés en une composition libre : un couteau comme un trait, le cerne d’un bord d’assiette, la grille d’un motif sur une cruche, un morceau de nourriture comme une éclaboussure, ailleurs un verre, comme un empâtement lumineux. Tout se vaut, tout est traité de la même manière dans une sorte de démocratisation de la surface. Loin d’être occulté, le médium se révèle sans fard, avec son épaisseur ou sa planéité. Dans sa tension, aussi, avec la présence d’objets identifiables, dont le modelé cherche tant bien que mal à rejouer l’illusion de la réalité. Entre réflexe de reconnaissance et expérience optique pure, Martin Bruneau assume une posture moderniste et réflexive, tout à la fois narrative et formelle, usant des procédés de la peinture pour critiquer la peinture elle-même, de l’intérieur (1). Disons, une peinture cousue de fil blanc, figurative certes, mais dont le caractère mensonger saute aux yeux et qui ne nous laisse aucun doute quant au fait que les couleurs proviennent bien d’un tube.
 
Alors, aux visiteurs trop hâtifs qui se satisferaient de l’image entendue d’un repas entre amis : attardez-vous ! Il faut que du temps passe pour que la réalité échoue. Que le ballet des mains se lie à celui des plats. Que tout s’amalgame et se réorganise : arabesques aux marges et diagonales au centre, méticuleux accords, bouquets de couleurs vives. Regardez comme on écoute. Et goûtez du bout des yeux le festin de la peinture.
 
Thibault Bissirier, juillet 2021

(1) Il faut ici entendre le terme de « critique » dans son acception la plus neutre, au sens d’examen, de commentaire, d’analyse. Sur ce point, voir notamment la réflexion de Clement Greenberg sur la place de l’auto-critique dans la peinture modernisme : « Modernist painting », 1960, Voice of America.

 

Des Lumières dans la nuit # 4

Des Lumières dans la nuit #4

 

Quatrième cycle consacré à la vidéo d’artiste 
Projections nocturnes sur les fenêtres de Hors[  ]Cadre

visibles depuis la rue entre 18h et 22h30
du 20 janvier au 3 février



 

Semaine du 20 au 26 janvier :
projection de la vidéo Rencontres de Kealan Lambert

 

Vidéo filmée au microscope numérique, l’œuvre de Keelan Lambert (2019-2020) « rassemble des organes sexuels de fleurs monoïques, dioïques ou hermaphrodites, recueillies autour de l’atelier » de l’artiste. Les pistils et étamines se rencontrent, « échangeant nectar et pollens par des contacts sensibles. Les diverses variétés utilisées s’émancipent de l’ordre naturel, offrant une richesse de formes et de couleurs. Les mouvements équivoques de ces corps à corps, ainsi que le référencement formel de ces tiges bourgeonnantes ou dômes turgescents empruntent aux codes des films érotiques. L’artiste souhaite activer en nous une « mémoire des fantasmes espérant motiver cette réconciliation attendue avec le vivant. »



Rencontre avec Kealan Lambert 
le samedi 20 janvier à 17h à Hors[  ]Cadre



Artiste franco-irlandais, Kealan Lambert est né en 1987 à Paris. Il travaille et séjourne entre la Bourgogne et Paris. Diplômé des Beaux-arts Paris 2012, il est le cofondateur depuis 2019 de la résidence d’artistes « le 47 » à Brosses (89).

Kealan Lambert puise son inspiration dans la contemplation, l’observation et l’étude de la nature. Il mêle dans ses installations art, philosophie, poésie, science et géopolitique, nous invitant à prendre le temps d’admirer la beauté de la nature et des éléments qui la composent.
Lors de ses promenades, il collecte, cueille et récolte divers éléments qui constituent par la suite des collections aussi bien minérales que végétales, animales que artisanales, voire issues de la culture industrielle. L’artiste présente un espace aménagé nous proposant un nouveau choix de vie qui tend vers une « désanthropisation ». (Malory Puche)


https://www.instagram.com/kealanlambert/?hl=fr

 

 

Semaine du 27 janvier au 2 février :
projection de la vidéo de Rituel de l’eau à Bhadreswar (Rishi’s Upanayanam) de  Véronique Rizzo


 

L’œuvre de Véronique Rizzo (2023) est une vidéo ethnographique illustrant le Rite de l’Eau, l’un des rituels d’initiation d’un jeune brahmane, au Bengale.

Impressions bengali, une nuit au bord du Gange, les femmes s’occupent du rite de passage d’un jeune garçon qui aura lieu demain. 
Le fleuve cosmique coule en arrière-plan du village de Badreswar et elles vont chercher l’eau sacrée qui sera versée sur le jeune homme. Entourées de la forêt, au bord des petites retenues qui baignent le village, telles des « asparas déambulant sur terre », elles suivent une chorégraphie antique. Leurs chants se mêlent aux bruits de la nuit et la conque blanche résonne.
Au milieu des lucioles et de la lumière dansante de la lune, le feu est allumé pour appeler les mondes invisibles et le rituel a lieu

https://veroniquerizzo.com/

 

Pôle position # 2

Élodie Armata, Cerize Fournier, Sylvain Owelle

 

Élodie Armata, 13-05-23, 2023

 

Le Théâtre d’Auxerre et Hors[ ]Cadre renouvèlent leur partenariat en faveur de la jeune création de Bourgogne Franche-Comté avec l’exposition Pôle position #2, dispositif porté par le réseau Seize mille avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté.

Au Théâtre, la peinture est particulièrement à l’honneur avec le travail de deux jeunes artistes Dijonnais : Sylvain Owelle et Élodie Armata, tandis que Cerize Fournier investit l’espace d’exposition de Hors[ ]Cadre avec un tout nouvel ensemble de sculptures et de céramiques réuni sous le titre WOW !

 

HORS [ ] CADRE

Exposition du 25 novembre 2023 au 13 janvier 2024
(fermeture du 27 au 30 décembre)

49 rue Joubert – 89000 – Auxerre

Du mercredi au samedi : 14h – 18h

Entrée libre

 

Vernissage le vendredi 24 novembre à 18h



LE THÉÂTRE D’AUXERRE

Exposition du 7 novembre au 19 décembre 2023

54 rue Joubert – 89000 – Auxerre

Du mardi au samedi : 14h – 18h

Entrée libre

 

Téléchargez les documents sur l’exposition :

carton Pole position 2

communiqué de presse Cerize Fournier

texte-expo-pole position2-theatre

 

ALCHEMILLA

 

ALCHEMILLA

Laureline Lê & Hugo Duina

Hugo Duina et Laureline Lê travaillent à l’intersection des arts plastiques et du design.

Avec ALCHEMILLA, le duo s’attache à explorer le potentiel narratif de l’alchémille. Cette plante modeste, commune, habite pourtant l’imaginaire humain depuis des générations. Elle y tisse des liens nombreux, convoquant à la fois le griffon, l’hydrophobie, la ménopause et le parapluie.

 

HORS [ ] CADRE

Exposition du 06 septembre au 10 novembre

49 rue Joubert – 89000 – Auxerre

Du mercredi au samedi : 14h – 18h

Entrée libre

 

Vernissage le vendredi 15 septembre à 18h

 

LE THÉÂTRE D’AUXERRE

Exposition du 05 septembre au 21 octobre

54 rue Joubert – 89000 – Auxerre

Du mardi au samedi : 14h – 18h

Entrée libre

 

Ateliers

Impression végétale

Samedi 30 septembre : 14h – 18h / Adultes

Dimanche 01 octobre : 10h – 12h / 13h30 – 15h30 / Familles

Lieu : Le Théâtre d’Auxerre

Inscription : contact@asso-horscadre.fr / Tarif : 10€

À l’aide d’une presse, d’encres colorées et de plantes collectées par les artistes, vous pourrez réaliser une grande variété d’images, tout en explorant l’incroyable diversité formelle de la fl ore locale. N’hésitez pas à apporter vos propres fragments végétaux, frais ou secs, afin d’enrichir vos recherches !

 

 

Conférence

Parcours d’artistes

Mardi 10 octobre : 18h30 – 19h30

Lieu : Le Théâtre d’Auxerre

Entrée libre

Hugo Duina et Laureline Lê partagent les coulisses de leur pratique. En s’appuyant sur des images issues de leur travail, ils racontent les étapes de leur processus créatif. Selon les contextes, leurs médiums sont variés.

Cette diversité est rendue cohérente par leur approche, inlassable recherche de dialogue et de simplicité.

 

Sentimental Palace, exposition d’Aurore-Caroline Marty

 

 

Aurore-Caroline Marty

S E N T I M E N T A L   P A L A C E

 

FINISSAGE DE L’EXPOSITION LE 28 AVRIL A 18 H

en présence de l’artiste

entrée libre

téléchargez le livret expo sentimental palace

 

Exposition du 25 février au 15 avril

Vernissage le vendredi 24 février à 18h


Du mercredi au samedi de 14h à 18h

Hors[  ]Cadre
49 rue Joubert
Auxerre

entrée libre



 

« Tous les objets qu’Aurore-Caroline Marty collectionne ou fabrique sont susceptibles d’être mis en scène dans une tentative quelque peu ironique de ré-enchanter son environnement quotidien et ses expositions. Pour cela, l’artiste, « fait du beau avec du beauf »(1) : elle s’en remet à l’esthétique clinquante d’une culture populaire qualifiée de kitsch qu’elle détecte dans les séries télévisées désuètes (Ma sorcière bien aimée, Columbo), les contes et les dessins animés qu’ils génèrent, mais aussi dans les objets religieux sulpiciens. L’artiste tire parti de tout ce qui brille et peut susciter un sentiment de ravissement immédiat. « Le kitsch c’est l’aliénation consentie, c’est l’anti-art, c’est le faux et le néo-quelque chose » écrit Aurélien Moles(2), il n’est donc jamais fait de ce dont il a l’air, il imite. Le pouvoir de cette « poudre aux yeux »(3) est en effet vite trahi, d’une part par l’utilisation de matériaux pauvres révélateurs de l’artifice et d’un envers du décor (polystyrène, textiles ou objets de décoration bon marché, frites de piscine, etc.), d’autre part par le recours aux techniques plus délicates des métiers d’art, loin de la production en série : taille de la pierre, vitrail, céramique, broderie de perles, perles nattées. Une fois dissipés les mirages d’une société bon marché, un autre récit se dévoile alors, celui plus mortifère de notre consentement à la tromperie généralisée : spiritualité de pacotille (Pastori), injonctions identitaires (Boy’s Band), narcissisme (Divine), vanité, etc. »
Anne Giffon-Selle 


1.  Selon la formule de Florence Andoka in : Florence Andoka, Aux escaliers qui ne mènent nulle part,octobre 2015.

2.  A. Moles, « Objet et communication », in Communications, Paris, éd. du Seuil, 1969, no13, p. 20.
3.  Entretien avec l’artiste, mai 2022.

 

https://aurorecarolinemarty.com

Des Lumières dans la nuit #3

Des Lumières dans la nuit #3


Troisième cycle consacré à la vidéo d’artiste 
Projections nocturnes sur les fenêtres de Hors[  ]Cadre
visibles depuis la rue entre 18h et 22h
du 21 janvier au 10 février



semaine 1 / du 21 au 27 janvier : projection de Canopée de Julie Ode Vérin
 rencontre avec Julie Ode Vérin le samedi 21 janvier de 14h à 18h à Hors[  ]Cadre

Les vidéos de Julie Ode-Verin interrogent et troublent la perception de nos environnements en jouant de rapports d’échelle et de gravité inversés. Intégrées à des installations ou à ses performances, elles font apparaître des mondes dont on ne discerne volontairement pas très bien les contours en utilisant des moyens tels que la microscopie. Le doute s’immisce ainsi dans le flou de la représentation et positionne le spectateur dans une peinture mouvante dont le sujet s’efface pour glisser vers la contemplation.

https://julieverin.fr/   


semaine 2 / du 28 janvier au 3 février : projection de Ombres du collectif Mulupam
rencontre avec les artistes le samedi 28 janvier à 17h à Hors[  ]Cadre


Depuis plus de 10 ans, ce collectif de trois artistes – Muriel Carpentier, Lucile Hoffmann et Pamela Dorival – multiplie et confond leurs imaginaires pour créer une entité artistique propre Mulupam. C’est justement la question de l’identité qui rassemble les trois plasticiennes. Avec Ombres, elles questionnent dans cette nouvelle création un sentiment universel et intense qui nous traverse, la peur. Celle qui peut nous faire perdre la maîtrise de notre corps et de notre esprit mais aussi nous donner le sentiment d’être invincible une fois dépassée. À six mains, Mulupam tisse une œuvre aux contours protéiformes.

https://mulupam.com/




semaine 3 / du 4 au 10 février :
projection de la vidéo Dans La boîte avec un morceau de ciel de Thomas Van Reghem
rencontre avec Thomas Van Reghem le samedi 4 février à 17h à Hors[  ]Cadre



Le voyage, empreint d’historicité et de spiritualité scientifique et esthétique, donne accès à un monde supérieur via des œuvres qui deviennent des passeurs. Je propose une œuvre nommée «Dans la boite noire avec un morceau de ciel». Elle est composée de vitraux désassemblés puis murés où j’ai fixé l’immuabilité céleste. Celui de battements d’ailes des canaris sur des traces de feux de cierges expirés, ceux-là mêmes qui prévenaient les mineurs du coup de grisou. Messager ou guide protecteur, le canari possède un don de clairvoyance qui lui permet, dans les profondeurs, de reconnaître ce qui se cache là-haut, par-delà les nuages. Si le canari respire ce gaz, s’agite ou meurt, l’homme saura que le temps lui sera compté pour se sauver. Mais au fond du trou, le canari n’est pas réduit à cet unique rôle d’annonciateur. Il est aussi, malgré lui, la représentation d’un ailleurs. Animal céleste, il rappelle au mineur l’infini monde qui l’attend à la surface. Cet oiseau est un pont vers un monde d’illusions. La représentation et son pouvoir artificiel permettent au mineur de s’échapper, de se priver de l’immédiateté du réel, pour se forger et se perdre un instant dans une autre réalité.


https://www.thomasvanreghem.com/

l’été culturel

Télécharger le formulaire d’inscription ici

 


 

 

L’été culturel à Auxerre !

 

Participez au workshop
La sculpture expressive avec l’artiste Julia Gault !

 

du 25 au 29 juillet

de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h

à la MJC d’Auxerre (5 impasse Saint-Pierre)


Julia Gault, La Sainte Victoire, 2015, bois brûlés, cendre, 210 x 340 x 230 cm

 

La sculpture expressive

L’artiste Julia Gault vous invite à créer une sculpture pour donner forme à un sentiment (rouge de colère, trembler comme une feuille, être aux anges…) ou au souvenir d’un évènement.

Familiarisez-vous avec différentes techniques de sculpture (moulage, empreintes, modelage, assemblage de matériaux divers),

découvrez sous forme de jeu les matériaux et leurs propriétés, utilisez l’expressivité de ces matériaux pour votre projet de sculpture en travaillant les notions d’opposition (lourd/léger, proche/lointain, ordre/ désordre…),

participez à une exposition collective pour mettre en valeur toutes les
sculptures qui auront été produites lors de cet atelier…

 

 

Ateliers gratuits, ouverts à tous et toutes,
dans la limite des places disponibles
Pas de connaissances ou prérequis artistiques nécessaires !


renseignements et inscriptions :
06 88 97 42 26 / contact@asso-horscadre.fr

 

Ces ateliers sont proposés par Hors[ ]Cadre
pour l’Été culturel 2022 en partenariat avec la MJC d’Auxerre
avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté.

Résidences d’artistes

Résidences 2023

Résidence de Céline Cléron

Lycée Vauban des Métiers de l’Hôtellerie et de la restauration, Auxerre

Une résidence Excellence des métiers d’art

Coordonnée par Hors[  ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté

Cette restitution est le fruit d’un travail mené entre janvier et mai 2023, par la plasticienne Céline Cléron, avec les élèves et les enseignants du lycée Vauban des métiers de l’hôtellerie et de la restauration d’Auxerre, dans le cadre d’une résidence EMA (Excellence des Métiers d’Art) financée par la Drac Bourgogne Franche-Comté et coordonnée par Hors[ ]Cadre. Avec une pratique fondée sur le détournement d’objets, il était naturel que l’attention de Céline Cléron se porte sur les nombreux ustensiles présents dans les cuisines du lycée Vauban et notamment les planches à découper. Avec l’aide de Jolanta Anton, graveuse, l’artiste a réalisé une série d’estampes issues de ces supports entaillés, images mémoires des gestes des cuisiniers. Parce qu’il comporte de nombreuses similitudes avec le verre, un matériau que l’artiste affectionne, le sucre a donné lieu à de multiples recherches et expérimentations menées avec les élèves (incrustations d’images ou de fleurs, moulage…). Première artiste en résidence à investir la partie hôtellerie du lycée Vauban, Céline Cléron réserve aux visiteurs et visiteuses une surprise exposée dans l’une des chambres…

Céline Cléron, Sans titre, sucre coulé, 2023

Céline Cléron, Sans titre,  impressions taille douce d’une planche à découper des
cuisines du Lycée Vauban (réalisée avec Jolanta Anton), 2023

Céline Cléron, Il suffira d’un cygne, pliage de serviettes, 2023

Résidence d’Émilie Satre

Regroupement pédagogique de Villeneuve Saint-Salves et Montigny-la-Resle

Une résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle

Coordonnée par Hors[  ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté

Des formes qui n’existent pas

Télécharger le communiqué de résidence

Un projet de l’artiste Émilie Satre avec deux classes du Regroupement pédagogique de Villeneuve Saint-Salves et Montigny-la-Resle (1 classe de grande section, CP, CE1 et 1 classe de CE2,CM1,CM2)

L’objet de cette résidence a été de chercher avec les élèves des formes qui n’existent pas. L’idée était de déjouer des attendus de création pour voir comment le hasard, l’accident, le jeu peuvent permettre de générer, d’inventer de nouvelles formes. Les élèves ont été amenés à réfléchir à l’inédit d’une forme et à son impact visuel, sa persistance. Cette réflexion permet d’envisager la création artistique non pas comme une représentation mais comme un jeu de formes et de couleurs avec leur vie propre, leur identité et leur pouvoir de suggestion propre. Ainsi ils-elles ont réfléchi aux différents caractères de lignes et de formes (brisées, incisives, tortueuses, rythmées, douces, calmes, agitées, régulières, irrégulières, stables, instables) et y ont associé des sensations. Ce projet est relié à l’apprentissage de l’écriture pour les niveaux CP-CE1 avec la réalisation de faux alphabets et d’écritures cryptées, graphismes. Avec les plus grands, la réflexion est élargie à la signalétique, au code visuel, à la rythmique visuelle, à l’impact de certaines formes (marques commerciales, sigles…)

Fabrication de formes composites à partir :
– d’ombres
– d’empreintes d’objets
– d’outils de dessins (règles, perroquets, compas …)
– pochoirs ou emporte-pièces
– assemblage de formes géométriques
– gribouillages, dessin libre
– sérigraphie

Montigny-la-Resle

Villeneuve Saint-Salves 

Résidence de Loredana Rancatore

Une résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle

Coordonnée par Hors[  ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté

Herbin à l’école

Un projet de l’artiste Loredana Rancatore avec deux classes de l’école de Coulanges-sur-Yonne (1 classe de CE2-CM1-CM2 et 1 classe de CE1-CE2)

Le projet de l’artiste Loredana Rancatore consiste à réaliser avec les élèves deux peintures murales sous le préau de l’école à partir de l’alphabet plastique d’Auguste Herbin. Auguste Herbin a conçu en 1946 un alphabet plastique où Il associe à chaque lettre des formes géométriques et des couleurs aux tonalités différentes. Ainsi, chacun de ses tableaux est porteur d’un mot, exprimé de façon abstraite. Sur ce principe chaque classe a choisi une phrase : Les CE2-CM1-CM2 : « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » Les CE1-CE2 : « il en faut peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire » Ces phrases ont ensuite été retranscrites selon l’alphabet d’Herbin par les enfants sous forme de maquettes, réalisées avec des papiers colorés, qu’ils-elles ont peints, découpés puis agencés en compositions abstraites. Ces deux maquettes sont ensuite transposées sur les 2 murs se faisant face sous le préau, préalablement peints en blanc par les services techniques de la ville. Les élèves de chaque classe se succèdent par petits groupes, chacun-chacune prépare les couleurs pour créer la tonalité adéquate puis peint la forme colorée correspondante sur le mur

Résidence de Sandrine Beaudun

Ecole de Domats

Une résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle

Coordonnée par Hors[  ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté

De la plante au papier

Résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle de Sandrine Beaudun

A l’école de Domats

Entre mars et juin 2023, l’artiste Sandrine Beaudun a élaboré un projet de résidence avec deux classes de l’école de Domats (du CP au CM1) intitulé de la plante au papier. Il s’agissait de créer avec les élèves des formes collectives en papier à partir de deux plantes : le Lokta*(couleur beige) et le Kozo** (couleur blanche). Guidés par l’artiste, les élèves ont rencontré ces fibres végétales, en plongeant leurs mains dans des bacs où elles ont été au préalable mélangées à de l’eau. Avec un tamis, ils ont recueilli ces fibres pour créer des bols ou des feuilles de papier. En déposant la matière sur une plaque de verre, ils ont pu la travailler à l’aide de différents outils afin de créer des plis, des rainures, des ouvertures.   Toutes les feuilles réalisées par un groupe d’élèves ont été associées pour créer une œuvre collective. L’ensemble des travaux ont été présentés lors de la restitution qui s’est déroulé le 5 juin 2023 au collège de Saint Valérien en présence des élèves et des familles.

*Lokta (beige)
C’est un arbuste de 1,50 m à 4 m de haut, dont l’écorce des rameaux contient des fibres végétales appropriées à la fabrication de papier artisanal traditionnel.

**Kozo (blanc)
Traditionnellement, cet arbuste est appelé kozo au Japon. Il sert à fabriquer un papier très fin à partir de l’intérieur de son écorce, le wagami. Il sert ainsi à fabriquer différents types de papier.

Résidences d’artistes 2022

Résidence de Laureline Lê
Ecole élémentaire de Coulanges-la-Vineuse
Une résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle
coordonnée par Hors[  ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté (février-Juin)
Point Coupé à la ligne
Les enfants ont exploré avec l’artiste la rencontre du cahier d’école et de la broderie sur filet.

« Dans le cadre de cette résidence d’éducation artistique et culturelle, j’aimerais créer un rapprochement entre deux termes a priori éloignés, que sont le cahier d’écolier et la technique du filet noué. Le premier est plutôt réservé aux jeunes générations, quand la seconde évoque l’atmosphère silencieuse et immobile d’une demeure ancienne. Il me semble pourtant possible de leur trouver des territoires communs et de les observer ainsi, l’un comme l’autre, d’un oeil neuf et curieux.

Tous deux sont caractérisés par le motif de la grille : carreaux et mailles offrent un cadre structurant qui conditionne le tracé en même temps qu’il l’autorise. Ils impliquent également un rapport au temps très spécifique, où la concentration, la patience et l’application chicanent avec la rêverie, l’ennui et la distraction. D’ailleurs, les formes géométriques ou répétitives griffonnées machinalement dans les marges – carreaux noircis, spirales et autres fleurettes – ne rappellent-elles pas la régularité d’un point de croix ou d’une frise brodée ? ».

Les réalisations des élèves ont été exposées à Hors[  ]Cadre du 21 au 28 mai 2022 

voir l’article dans le menu exposition


Résidence de Nicolas Simarik au lycée Vauban d’Auxerre, des métiers de l’hôtellerie et de la restauration et des carrières sanitaires et sociales.

Résidence Excellence des métiers d’art, coordonnée par Hors[  ]Cadre avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté (janvier-mai)

En résidence au lycée Vauban d’Auxerre,  l’artiste Nicolas Simarik a travaillé en étroite collaboration avec les enseignants et les élèves (section cuisine et section sanitaire et social). Ensemble ils ont conçus des tables insolites : table lumière et table bouteille vodka (table de la paix) sur lesquelles ont été servies des repas originaux lors de la restitution qui s’est déroulé au lycée  le 19 mai 2022.


Résidences d’artistes 2021

Nicolas Bralet en résidence à l’école élémentaire Renoir, Auxerre, résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle, coordonnée par Hors[  ]Cadre, avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté

La forêt des prénoms, oeuvre réaliséé par Nicolas Bralet à partir des spectrogrammes des prénoms des élèves de l’école Renoir d’Auxerre


Gaëlle Cognée en résidence au Lycée Vauban, Auxerre, lycée des Métiers de l’hôtellerie et de la Restauration, Résidence excellence des Métiers d’art, coordonnée par Hors[  ]Cadre, avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté (janvier-mai 2021)

https://www.facebook.com/horscadreauxerre/videos/806787403610224

Tournage d’une scène du film de l’artiste Gaëlle Cognée, au lycée Vauban, Auxerre

photographies Gaëlle Cognée



Résidences d’artistes 2020

4 résidences d’artistes dans les établissements scolaires de l’Yonne en cours ! Coordonnées par Hors[ ]Cadre et financées par la Drac (Ministère de la culture) et le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté (dispositif artistes plasticiens au lycée), ces résidences visent à sensibiliser les élèves à la création contemporaine grâce à la présence d’un(e) artiste dans leur établissement menant un projet artistique avec eux…


Karine Bonneval au Lycée des Métiers Vauban d’Auxerre
Résidence excellence des métiers d’art financée par la Drac Bourgogne Franche-Comté
Janvier-février-mars 2020
https://www.karinebonneval.com/

26 novembre 2020 : Performance de fin de résidence : « Manger et écouter  »

 

photographie Karine Bonneval

photographie Karine Bonneval

photographie Karine Bonneval

photographie Karine Bonneval

Jeudi 26 novembre, à l’heure du déjeuner, Karine Bonneval a réalisé au restaurant d’application du lycée Vauban,  sa performance  culinaire et artistique Manger et écouter la terre, fruit du travail qu’elle a mené tout au long de sa résidence avec les élèves de 1PRO2, TPRO2 et TSPVL, dans le cadre des enseignements de Clément Voisin, Nathalie Eaton, Sabrina Leproust et Frédéric Benucci.

Manger et écouter la terre est une installation, à la fois gustative et sonore, composée de sculptures aux formes organiques et végétales d’où émergent des sons de différents sols enregistrés par l’artiste et d’un paysage comestible  avec des matières, des textures, des couleurs évoquant la terre. Pour élaborer ces mets l’artiste a travaillé en étroite collaboration avec les enseignants et élèves dans les cuisines du lycée, afin de créer de nouvelles recettes  étonnantes comme des meringues noires  par exemple !

Pour ancrer son projet dans le territoire, Karine Bonneval a façonné les assiettes des convives  avec des échantillons de terre prélevés sur les 7 terroirs de l’Yonne.

Les élèves et enseignants de la filière sanitaire et sociale n’ont pas été oubliés, ils se sont impliqués dans le projet en préparant une animation, un quizz autour de la terre qu’ils ont présenté à la fin du repas, ils ont également réalisé le graphisme des menus.

Bravo à Karine Bonneval, aux enseignants et aux élèves pour ce très beau moment ! Quelle belle résidence !


Anaïs Lelièvre à l’école de Villefranche Saint-Phal
du 9 au 20 mars 2020
Résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle financée par la Drac Bourgogne Franche-Comté
http://www.anaislelievre.com/

juin 2020 : fin de la résidence

les élèves évoluent dans Stratum, l’oeuvre réalisée avec Anaïs Lelièvre

Comme si c’était un château

Je reconnais ma maison

Pleins de morceaux

De l’eau

Des cailloux

De la pierre

Cache-cache

On peut jouer

Des montagnes

De l’herbe

Partout

On pourrait construire

Pas fini

Il manque le toit, comme un abri

Pas plus grand que nous

Il faut la protéger

Il faut protéger la maison des faux voleurs

Il peut se casser

Une nouvelle maison avec les morceaux de pleins de maisons

On dirait de la glace

Chausson de lutin

Camping-car, caravane

Maison qui se transporte

Une tente – les indiens

Le vent – les 3 petits cochons

Ma maison est solide

C’est ma maison préférée parce qu’elle a une cheminée, beaucoup de fenêtres, une fenêtre ronde,

un ascenseur

Immeuble

On peut mettre beaucoup de gens dedans

Comme un sapin

Pas solide mais on peut bouger, changer les murs

Maison vivante

Maison d’une sorcière, toute cassée, tordue, comme n’importe quoi

Une baleine

Une ancre de bateau

Le bout d’une forme qui a été découpée et mise à l’envers

Monde bizarroïde

Forme que l’on peut déplacer sur la structure pour la modifier

Maison démontable

Maison en pâte à modeler que l’on peut faire et défaire

Ça tient « hyper bien » même si on donne un coup de pied… Pourquoi ?

C’est emboité, encoché, encastré donc solide

Moi j’adorerai vivre dedans parce qu’il y a des coins et recoins pour se promener

On peut se faufiler comme une petite souris

J’aime bien car cela me fait penser à un château, ça c’est mon domaine

C’est grand et il y a beaucoup de fenêtres

C’est rigolo, il y a plein de trous pour se voir

Comme un puzzle

Ce serait bien pour les chats

Les pièces au sol, ça monte et ça descend comme un escalier

J’ai peur que cela s’écroule si je vis dedans

Maison collectivité

Ça se termine jamais

Réaménager

Les formes sont assez imaginaires

Nous pouvons mettre les maisons les unes dans les autres

Une ville

Rassembler les morceaux pour faire plus grand

Jamais fini

Maison qui bouge

Pierre de schiste rapetissée et agrandie

Une maison hantée

Pas d’ouverture

On n’a pas fini la maison

Dedans il y a plein de monstres, de toiles d’araignées, de fourmis

Maison qui parle : « ils sont rentrés »

On peut remettre les formes où elles étaient

La maison d’un fantôme

On a tout déformé, transformé

On a créé des choses ensemble

On les a améliorées

On peut les bouger, les mettre où on veut

On peut remettre les formes où elles étaient

Vendredi 13 mars 2020

Anaïs Lelièvre termine sa première semaine de résidence à Villefranche Saint-Phal, avec des élèves et des enseignants motivés, heureux de participer à ce projet artistique dans leur école. La forme hybride réalisées à partir des récits et des dessins- collages de chaque élève commence à se déployer dans l’espace…Une  maison commune qui va unir toutes ces jolies têtes blondes éparpillées dans les villages alentours et qui vivent souvent seuls avec leur famille, sans voisin !

Tout le monde s’affère, coupe, colle des fragments de papier au motif de pierre de schiste…

La deuxième semaine est malheureusement reportée, la fermeture des écoles ayant été annoncée le jour-même…Un beau projet dont il nous tarde  de voir la suite…

bravo les enfants, bravo Anaïs, bravo aux enseignantes, merci à Monsieur le Maire pour son accueil

et on espère tous vous revoir bientôt…

  


Benedetto Bufalino en résidence dans 2 lycées de l’Yonne : le lycée La Brosse à Venoy et le lycée Louis Davier à Joigny
Dispositif « Artistes plasticiens au lycée »
financé par le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté (de janvier à mai 2020)
https://www.benedettobufalino.com/

Merci aux artistes, aux équipes enseignantes, aux élèves et à nos partenaires financiers !


Résidences territoriales d’éducation artistique et culturelle

2018-2019

Hors [    ] Cadre a candidaté pour les Résidences territoriales d’éducation artistique et culturelle mises en places par la Drac Bourgogne Franche Comté et le Rectorat de l’Académie de Dijon. 

Durant l’année scolaire 2018-2019, Hors [    ] Cadre assure la coordination de deux résidences, l’une à l’école élémentaire de Toucy et l’autre au collège Mallarmé de Sens. Deux artistes ont été choisis par une commission réunie dans chacun des établissement, parmi des dossiers proposés par Hors [   ] Cadre : Etienne de France à  été sélectionné par l’école de Toucy et Clémentine Carsberg par le collège Mallarmé de Sens. Ils ont chacun 60 heures pour mener un projet artistique avec les élèves.

Clémentine Carsberg au collège Mallarmé de Sens

http://www.documentsdartistes.org/artistes/carsberg/repro.html

Clémentine Carsberg vit à  Marseille et a décidé de mener sa résidence sur deux séquences : du 20 au 23 novembre et du 18 au 21 décembre 2018.

Clémentine Carsberg travaille le volume et les installations in situ . Le collège a mis à sa disposition un grand espace atelier situé au rez de chaussée qui sera ouvert aux élèves. Fabrice Manche, le professeur d’arts plastiques a souhaité impliquer plus particulièrement les élèves de 3ème, car leur programme l’oeuvre et l’espace entre pleinement en écho avec la démarche artistique de l’artiste.

Premier jour : 20  novembre, Clémentine Carsberg visite le collège : elle découvre avec émotion les petites affiches de bienvenue réalisées par les élèves qu’ils ont collées dans les couloirs à son attention… Enfin les élèves rencontrent l’artiste qui leur parle de sa démarche artistique. Clémentine se présente aussi aux  enseignants en salle des professeurs et s’installe dans l’atelier…

Deuxième semaine d’intervention : 18-21 décembre 2018

Réalisation de l’oeuvre Des Marquages avec les élèves de 6e, 5e, 4e, 3e du Collège Mallarmé de Sens

De retour dans son atelier à Marseille, Clémentine Carberg a imaginé le projet Des Marquages : son attention s’est portée sur les marquages au sol présents dans les différents espaces extérieurs  de l’établissement (rangement par classes, chemin pour les vélos, indication de sécurité).  Ces lignes, traces, chiffres, rappellent les jeux d’enfance comme la marelle. Ce détail, associé à d’autres inspirations liées tant aux lieux, qu’à leurs usages et qu’à leurs usagers ont permis de faire germer l’idée de reporter au sol des tracés reprenant de manière simplifiée les structures des bâtiments donnant sur une des cours du collège (celle utilisée par les plus jeunes, 6e et 5e).

Lors de sa deuxième semaine de résidence, du 18 au 21 décembre elle a réalisé  avec l’aide de plusieurs classes 5e, 4e, 3e, et de leur professeur d’arts plastiques, l’œuvre Des Marquages, dans cette cours du collège. Avec l’artiste, les élèves ont reporté sur le sol  à la craie, les silhouettes des bâtiments entourant la cour. Ils ont dû se confronter à l’architecture de leur collège, étudiant les dimensions, les proportions, en essayant de déduire les mesures des murs, portes, fenêtres. Ces lignes ont ensuite été repeintes par l’artiste pour que le dessin puisse durer dans le temps.

L’œuvre a été inaugurée le vendredi 21 décembre en fin de matinée, en présence de tous les délégués d’élèves de chaque classe, des représentants du collège (personnels, enseignants)  et d’élus de la ville de Sens.

Etienne de France à l’école élémentaire de Toucy

http://www.etiennedefrance.com/

Cette résidence a débuté en octobre 2018 et implique deux classes de CM2.

L’artiste a orienté le projet sur le paysage et les rapports que l’homme entretient avec un territoire.

jeudi 18 octobre 2018, deuxième jour de résidence, Etienne de France accompagne les élèves  au bord de l’étang à Toucy pour une séance de dessin

Les Environnements sonores de l’artiste Nicolas Bralet

Les Environnements sonores de l’artiste Nicolas Bralet

Une intervention proposée par  Hors [   ] Cadre pour la Fête de la Science 2018

vendredi 12 et samedi 13 octobre 2018

le vendredi est réservé aux scolaires

le samedi est ouvert à tous publics de 10h à 12h et de 14h à 18h

entrée libre

Plongez dans l’univers de Nicolas Bralet et ses environnements sonores

Au programme : écoute immersive de différentes sources sonores :
– à l’échelle biologique (flux de sève retranscrits en sons)
– à l’échelle de la ville (paysage sonore créé à partir de sons captés à Auxerre et aux alentours)
– à l’échelle mondiale à partir d’une connexion internet via Locus Sound Map (écoute en direct de sons captés par des micros placés à différents endroits du monde).