49 rue Joubert 89000 Auxerre du mercredi au samedi de 14 h à 18 h entrée libre
Exposition du du 5 novembre au 18 décembre 2024
54 rue Joubert 89000 Auxerre du mardi au samedi de 14 h à 18 h entrée libre
Pour ce 3ème volet du dispositif Pôle position initié par le réseau Seize mille en faveur de la jeune création de Bourgogne Franche-Comté, le choix s’est porté sur 5 artistes issu.es des écoles d’art de Dijon et Besançon: Marie Follea, Éléa Fouchard, Anselme Sennelier, Louis Simonnet et Paul Tiberghien.
Leurs pratiques sont diverses tant au niveau des techniques utilisées (dessin, gravure, sculpture, céramique, peinture, photographie) que des thèmes abordés. Dès lors comment faire dialoguer leurs oeuvres dans les deux lieux où se déploie l’exposition, à Hors[ ]cadre et au Théâtre?
Dans les espaces du Théâtre sont mis en regard les oeuvres de Louis Simonnet et de Paul Tiberghien. Le premier évoque l’univers des vacances, tandis que le second s’intéresse au monde du travail. Rêve d’été, Parasols, Horizon de Louis Simonnet côtoient les Affiches de prévention du travail de Paul Tiberghien et leurs slogans humoristiques comme autant d’appels à la paresse.
A Hors[ ]Cadre sont réunis les dessins et céramiques de Marie Follea, les gravures et monotypes d’Éléa Fouchard et les sculptures d’Anselme Sennelier. L’utilisation de matières naturelles, telles que le bois, l’argile, et les notions de transformation et de métamorphose sont les liens pouvant être tissés entre les oeuvres.
Ainsi deux espaces et deux atmosphères se répondent dans cette exposition permettant de découvrir la richesse et la vitalité de la jeune création contemporaine.
Nathalie Amiot Directrice artistique de Hors[ ]Cadre, commissaire de l’exposition
Hors[ ]Cadre et le Théâtre d’Auxerre s’associent pour présenter des oeuvres de Juliette Agnel, lauréate en 2023 du Prix Niépce Gens d’images.
Tandis qu’à Hors[ ]Cadre sont exposées des photographies de la série La Main de l’enfant créée dans la Grotte d’Arcy-sur-Cure, le Théâtre accueille des oeuvres plus anciennes réalisées au Mali, en Guinée, au Maroc, en Corée (Les Enfants de Bamako, Coréennes, Laps, Nocturnes..)
Hors[ ]Cadre 49 rue Joubert 89000 Auxerre Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h Entrée libre
&
Le Théâtre d’Auxerre Scène conventionnée d’intérêt national 54 rue Joubert 89000 Auxerre Du mardi au samedi de 14 h à 18 h Entrée libre
PROJECTION du film de Juliette Agnel Une émergence, déambulation, Arcy-Sur-Cure, 2024 le 12 octobre à 18h au Studio du Théâtre en présence de l’artiste
Dominique Lacoudre est né en 1966 à Périgueux. Il est diplômé de l’école des Beaux-arts de Nantes. Il vit et travaille à Nantes.
Le dessin est le medium de prédilection de Dominique Lacoudre, qu’il développe sous forme d’installations, en envahissant les murs des lieux d’expositions de ses différentes séries dans lesquelles il intègre parfois des vidéos, photographies, céramiques, confettis, figurines d’animaux… Chaque série répond à un protocole, un nouvel élément en entraînant un autre, sur le modèle de la comptine « Marabout bout de ficelle ». Les T’as pas tout dit, commencée en 1995, constitue une sorte de journal intime des états d’âmes de l’artiste, tandis que les Monstruosités de mes monstruosités sont mes monstruosités présente un personnage en proie à des monstres (protecteurs, joueurs, conviviaux…) émanant de son corps. Dans la série Régulièrement je me cache-cache, l’artiste intervient sur des autoportraits photographiques en camouflant grâce au dessin son visage et les parties visibles de son corps. Chaque nouvelle exposition, est l’occasion de réaliser des autoportraits dans les sites emblématiques des villes où il est invité, comme à Auxerre avec une série d’affiches qui sera diffusée dans les panneaux de la communauté de communes de l’Auxerrois au mois de juin 2024. Oscillant entre légèreté et gravité, solitude et multitude, l’œuvre de Dominique Lacoudre questionne la place de l’individu dans la société. Qu’en est-il de notre libre arbitre, du rôle de chacun et chacune face aux normes et diktats de la communauté ? Pour y répondre, l’artiste nous invite à retrouver notre part de rêve, d’enfance et d’espoir.
On est gourmand comme on est artiste, comme on est instruit, comme on est poète. Le goût, mon cher, c’est un organe délicat, perfectible et respectable comme l’œil et l’oreille. (Guy de Maupassant, Le Rosier de Madame Husson, 1887)
Autour de la table dressée de blanc se pressent mains et bustes. On échange, on s’affaire, on partage. Des plats débordent ou se vident au milieu des bouquets et des verres. Bien sûr ce n’est pas la Cène, ni les Noces de Cana, bien que les « repas blancs » de Martin Bruneau partagent avec eux l’expression d’une certaine convivialité, à la fois extraordinaire et banale. L’on songe davantage au Déjeuner sur l’herbe de Claude Monet (1865-1866) avec sa nappe blanche chavirée sur l’herbe ; au Repas de Paul Gauguin (1891) dans sa rigide composition ; à Cézanne et Morandi, auxquels Martin Bruneau emprunte la monumentalité des formes et la subtile délicatesse des tons ; aux aplats précipités de motifs chers à Matisse ; ou plus près de nous à la sobriété des Cocktails d’Alex Katz.
Mais ici, étonnamment, le cadrage ne retient rien de personne : à peine un avant-bras, un bout de chemisier, la naissance d’une nuque. Il exclut et maintient à l’écart. Ou plutôt il se resserre, non pas sur les convives mais sur ce qui les réunit. C’est qu’au-delà du sujet, la peinture de Martin Bruneau convoque un œil analytique et gourmand de peinture. Un regard mobile qui, du fond vers la forme, glisse et s’échappe de l’anecdote, comme guidé par une touche à vif et un sens aigu de la composition.
A travers toute la série, la dominance du blanc et le dépouillement minimisent en effet le contexte, tandis qu’un basculement de la perspective vient perturber l’agencement des plans. Dans certains grands formats la table semble se renverser à la verticale et dégager un large fond, contre lequel les objets s’apparentent à des signes abstraits, assemblés en une composition libre : un couteau comme un trait, le cerne d’un bord d’assiette, la grille d’un motif sur une cruche, un morceau de nourriture comme une éclaboussure, ailleurs un verre, comme un empâtement lumineux. Tout se vaut, tout est traité de la même manière dans une sorte de démocratisation de la surface. Loin d’être occulté, le médium se révèle sans fard, avec son épaisseur ou sa planéité. Dans sa tension, aussi, avec la présence d’objets identifiables, dont le modelé cherche tant bien que mal à rejouer l’illusion de la réalité. Entre réflexe de reconnaissance et expérience optique pure, Martin Bruneau assume une posture moderniste et réflexive, tout à la fois narrative et formelle, usant des procédés de la peinture pour critiquer la peinture elle-même, de l’intérieur (1). Disons, une peinture cousue de fil blanc, figurative certes, mais dont le caractère mensonger saute aux yeux et qui ne nous laisse aucun doute quant au fait que les couleurs proviennent bien d’un tube.
Alors, aux visiteurs trop hâtifs qui se satisferaient de l’image entendue d’un repas entre amis : attardez-vous ! Il faut que du temps passe pour que la réalité échoue. Que le ballet des mains se lie à celui des plats. Que tout s’amalgame et se réorganise : arabesques aux marges et diagonales au centre, méticuleux accords, bouquets de couleurs vives. Regardez comme on écoute. Et goûtez du bout des yeux le festin de la peinture.
Thibault Bissirier, juillet 2021
(1) Il faut ici entendre le terme de « critique » dans son acception la plus neutre, au sens d’examen, de commentaire, d’analyse. Sur ce point, voir notamment la réflexion de Clement Greenberg sur la place de l’auto-critique dans la peinture modernisme : « Modernist painting », 1960, Voice of America.
Quatrième cycle consacré à la vidéo d’artiste Projections nocturnes sur les fenêtres de Hors[ ]Cadre
visibles depuis la rue entre 18h et 22h30 du 20 janvier au 3 février
Semaine du 20 au 26 janvier : projection de la vidéo Rencontres de Kealan Lambert
Vidéo filmée au microscope numérique, l’œuvre de Keelan Lambert (2019-2020) « rassemble des organes sexuels de fleurs monoïques, dioïques ou hermaphrodites, recueillies autour de l’atelier » de l’artiste. Les pistils et étamines se rencontrent, « échangeant nectar et pollens par des contacts sensibles. Les diverses variétés utilisées s’émancipent de l’ordre naturel, offrant une richesse de formes et de couleurs. Les mouvements équivoques de ces corps à corps, ainsi que le référencement formel de ces tiges bourgeonnantes ou dômes turgescents empruntent aux codes des films érotiques. L’artiste souhaite activer en nous une « mémoire des fantasmes espérant motiver cette réconciliation attendue avec le vivant. »
Rencontre avec Kealan Lambert le samedi 20 janvier à 17h à Hors[ ]Cadre
Artiste franco-irlandais, Kealan Lambert est né en 1987 à Paris. Il travaille et séjourne entre la Bourgogne et Paris. Diplômé des Beaux-arts Paris 2012, il est le cofondateur depuis 2019 de la résidence d’artistes « le 47 » à Brosses (89).
Kealan Lambert puise son inspiration dans la contemplation, l’observation et l’étude de la nature. Il mêle dans ses installations art, philosophie, poésie, science et géopolitique, nous invitant à prendre le temps d’admirer la beauté de la nature et des éléments qui la composent. Lors de ses promenades, il collecte, cueille et récolte divers éléments qui constituent par la suite des collections aussi bien minérales que végétales, animales que artisanales, voire issues de la culture industrielle. L’artiste présente un espace aménagé nous proposant un nouveau choix de vie qui tend vers une « désanthropisation ». (Malory Puche)
https://www.instagram.com/kealanlambert/?hl=fr
Semaine du 27 janvier au 2 février : projection de la vidéo de Rituel de l’eau à Bhadreswar (Rishi’s Upanayanam)de Véronique Rizzo
L’œuvre de Véronique Rizzo (2023) est une vidéo ethnographique illustrant le Rite de l’Eau, l’un des rituels d’initiation d’un jeune brahmane, au Bengale.
Impressions bengali, une nuit au bord du Gange, les femmes s’occupent du rite de passage d’un jeune garçon qui aura lieu demain. Le fleuve cosmique coule en arrière-plan du village de Badreswar et elles vont chercher l’eau sacrée qui sera versée sur le jeune homme. Entourées de la forêt, au bord des petites retenues qui baignent le village, telles des « asparas déambulant sur terre », elles suivent une chorégraphie antique. Leurs chants se mêlent aux bruits de la nuit et la conque blanche résonne. Au milieu des lucioles et de la lumière dansante de la lune, le feu est allumé pour appeler les mondes invisibles et le rituel a lieu
Le Théâtre d’Auxerre et Hors[ ]Cadre renouvèlent leur partenariat en faveur de la jeune création de Bourgogne Franche-Comté avec l’exposition Pôle position #2, dispositif porté par le réseau Seize mille avec le soutien de la Drac Bourgogne Franche-Comté.
Au Théâtre, la peinture est particulièrement à l’honneur avec le travail de deux jeunes artistes Dijonnais : Sylvain Owelle et Élodie Armata, tandis que Cerize Fournier investit l’espace d’exposition de Hors[ ]Cadre avec un tout nouvel ensemble de sculptures et de céramiques réuni sous le titre WOW !
HORS [ ] CADRE
Exposition du 25 novembre 2023 au 13 janvier 2024 (fermeture du 27 au 30 décembre)
Hugo Duina et Laureline Lê travaillent à l’intersection des arts plastiques et du design.
Avec ALCHEMILLA, le duo s’attache à explorer le potentiel narratif de l’alchémille. Cette plante modeste, commune, habite pourtant l’imaginaire humain depuis des générations. Elle y tisse des liens nombreux, convoquant à la fois le griffon, l’hydrophobie, la ménopause et le parapluie.
À l’aide d’une presse, d’encres colorées et de plantes collectées par les artistes, vous pourrez réaliser une grande variété d’images, tout en explorant l’incroyable diversité formelle de la fl ore locale. N’hésitez pas à apporter vos propres fragments végétaux, frais ou secs, afin d’enrichir vos recherches !
Conférence
Parcours d’artistes
Mardi 10 octobre : 18h30 – 19h30
Lieu : Le Théâtre d’Auxerre
Entrée libre
Hugo Duina et Laureline Lê partagent les coulisses de leur pratique. En s’appuyant sur des images issues de leur travail, ils racontent les étapes de leur processus créatif. Selon les contextes, leurs médiums sont variés.
Cette diversité est rendue cohérente par leur approche, inlassable recherche de dialogue et de simplicité.
Un choix d’œuvres de la collection de Laurence & François Barnoud
Exposition du 4 juin au 23 juillet 2022
Angela TONNER, Sans titre, 1997
Vernissage le 3 juin à 18 h
avec les oeuvres de :
John Batho, Miguel Chevalier, Christian Floquet, Philippe Gronon, Gottfried Honegger, Julije Knifer, Aurélie Nemours, Georges Rousse, Claude Rutault, Angela Tonner, Bruno Villemin.
Visites commentées de l’exposition dans le cadre du week-end de l’art contemporain (porté par le réseau Seize Mille)
Par Nathalie Amiot, directrice artistique de Hors[ ]Cadre
vendredi 10 juin à 18h
samedi 11 juin à 16 h
dimanche 12 juin à 11 h
Après avoir présenté en 2018 les œuvres de la collection de Bernard et Marie-Christine Guibert,
Hors[ ]Cadre poursuit son hommage aux collectionneurs d’art contemporain, avec ce deuxième volet dévoilant une sélection d’œuvres de la collection de Laurence et François Barnoud. Le choix s’est porté sur 11 artistes réunis autour du thème de la géométrie dans un dialogue entre différents médias : peinture, photographie, sérigraphie….
En 1987, François Barnoud, Directeur de la société Géotec (spécialisée dans l’étude des sols et des fondations), crée une galerie à Dijon, la Galerie Barnoud où sont présentées les œuvres d’artistes français et étrangers d’envergure internationale. La Galerie Barnoud participe aux foires et salons internationaux (Art Chicago en 2000 et 2004, Biennale de Venise en 2003, Slick à Paris, Salon du dessin 2010…). En 1999, François Barnoud fait la connaissance de Laurence Cyrot, elle-même amatrice et collectionneuse, qui devient son épouse et partage sa passion pour l’art contemporain. Dès 2005, grâce à la loi sur le mécénat, François Barnoud constitue une collection d’entreprise de grande qualité, qu’il enrichit d’années en années comprenant aujourd’hui 70 œuvres. Pour valoriser et rendre cette collection visible du public, il ouvre en 2012, l’Entrepôt 9 à Quétigny, un espace de 250 m2 jouxtant les bureaux du siège social de Géotec. Un lieu qu’il fera vivre jusqu’à son décès en 2016 avec une importante programmation d’expositions. Un projet que Laurence Barnoud a soutenu et poursuivi jusqu’en 2021.
Workshop / atelier De la photographie à la gravure De l’objet à l’abstraction
Dimanche 26 juin de 9h 30 à 16h 30
Proposé par Hors[ ]Cadre en lien avec l’exposition Géométries et en partenariat avec la Galerie L’Escalier à Auxerre
Une résidence territoriale d’éducation artistique et culturelle
coordonnée par Hors[ ]Cadre avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté.
Les enfants scolarisés à Coulanges-la-Vineuse, explorent avec l’artiste la rencontre du cahier d’école et de la broderie sur filet. Ils réalisent des images tracées et cousues, imprimées et suspendues. Leurs travaux sont installés à Hors[ ]cadre : une belle occasion de considérer autrement ces recherches aussi joyeuses que généreuses.
vernissage le samedi 21 mai à 16 h
Exposition du 21 mai au 28 mai 2022 ouvert le jeudi 26 mai du mercredi au samedi de 14 h à 18 h Entrée libre
Hors[ ]Cadre 49 rue Joubert 89000 Auxerre
Expositions passées
François ANDES
Le Détissage de l’arc-en-ciel
François Andes, Le Détissage de l’arc-en-ciel, crédit photo Daniel Mansur, prise à la Galerie Celma Albuquerque, Bello Horizonte, Brésil.
trois artistes Brésiliens : Gustavo Carvalho (pianiste et performeur) Guilherme Gontijo Flores (poète et performeur) Marlon de Paula (danseur et performeur)
POUR LA PERFORMANCE Entre costas duplicadas desce um rio Entre deux échines descend un fleuve
JEUDI 10 MARS à 20 h au foyer bar du Théâtre
scène conventionnée d’intérêt national d’Auxerre Entrée libre avec le passe vaccinal dans la limite des places disponibles
Cet événement sera précédé d’une dédicace de l’édition réalisée par
François Andes & Guilherme Gontijo Flores Editora Ars et Vita, Ars et Vita Ltda, 2022
Projections nocturnes de vidéos d’artistes Du 20 janvier au 12 février 2022
Projection du Balcon 2 (Hong Kong), 2001 de Philippe Ramette
A partir du 20 janvier 2022, trois artistes vont se succéder chaque semaine pour dévoiler leurs oeuvres vidéo au public auxerrois sur les fenêtres de Hors[ ]Cadre :
Philippe Ramette, Javiera Tejerina-Risso et Ursula Kraft.
Projections visibles en accès libre tous les soirs de 18h à 21h30 depuis la rue sur les fenêtres de Hors[ ]Cadre au 49 rue Joubert à Auxerre (en face du Théâtre)
exposition du 20 novembre 2021 au 15 janvier 2022 fermeture du 25/12/21 au 01/01/22
vernissage le samedi 20 novembre à 16 h
du mercredi au samedi de 14 h à 18h entrée libre avec le passe sanitaire
Punctum 2, 2021, installation modulaire, aluminium hylite, adhésif imprimé du dessin Rouille de machine (Bourges-Le Subdray) & Caryopse 4 (revêtement), 2021, PVC imprimé du dessin Vue microscopique de grain de blé (Verrières-le-Buisson), production Maison des Arts Rosa Bonheur, Chevilly-Larue et Hors[ ]Cadre, Auxerre.
&
ABBAYE SAINT-GERMAIN 2 bis place Saint-Germain 89000 Auxerre
exposition du 20 novembre 2021 au 15 janvier 2022
vernissage le samedi 20 novembre à 18 h
Du mercredi au lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h / fermé les mardis Entrée libre avec le passe sanitaire
PINNACULUM 5, 2018-2021 Installation, 91 modules, pvc imprimé du dessin Racines de faux cyprès coupées, Production résidence Cahors Juin Jardins, Musée des Augustins, Atelier TA, Toulouse
une installation spécialement créée pour notre lieu d’exposition
produite par
L’évocation d’un paysage composé d’éléments colorés, de reflets et de mots poétiques… L’ensemble dessine une ligne, une frontière entre ciel et terre, entre ciel et eau…
Pour pallier la fermeture de son lieu d’exposition, conformément aux directives gouvernementales, Hors[ ]Cadre a imaginé un projet artistique Hors les murs avec la photographe Tina Merandon.
Pendant un mois, à partir du 8 mars 2021, la série Anima de Tina Merandon, composée de 5 photographies va rayonner dans la ville d’Auxerre !
Une série d’affiches conçue spécialement pour ce projet, sera exposée dans toute la ville d’Auxerre et ses alentours, grâce aux panneaux d’affichage de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois. Les spectateurs découvriront chacun des 5 portraits au fil des rues et des avenues.
Parallèlement, cette série de photographies sera présentée sur les 2 fenêtres de Hors[ ]Cadre, visibles depuis la rue, avec un accrochage en diptyque qui changera régulièrement. De jour en jour, de semaine en semaine, les passants découvriront de nouveaux portraits en duos.
Tina Merandon, Anima, 2014 Courtesy Galerie 127
Cette série consacrée aux enfants et aux animaux nous montre la vivacité inhérente à l’enfance, une fulgurance charnelle, débordante d’énergie mais aussi des moments de grâce inédits où le corps de l’enfant et celui de son animal semblent se fondre pour mieux affronter la vie. C’est l’invention d’un nouvel être hybride et féerique : l’enfant-animal.
« La question des échanges, de la confrontation, de la fusion est au cœur de ma démarche. Je m’intéresse à l’animal en lui même, son langage corporel et aussi sa morphologie proche de l’homme, les mammifères en général. Ce qui m’intéresse c’est le mimétisme, l’osmose entre l’homme et l’animal et comment l’un imprègne l’autre et réciproquement. Cela questionne l’identité de l’homme dans une société très virtuelle, très « déconnectée » et en même temps avec des résurgences tribales et primaires. » (extrait d’une interview de Tina Merandon avec Eric Karsenty, in Fisheye 2017 « Bestiaire moderne »)
Tina Merandon vit et travaille à Montreuil. Elle mène une recherche personnelle sur la relation à l’autre, met au centre de son œuvre, les échanges et les confrontations comme sujet. Elle s’interroge sur la condition humaine, le vivre ensemble et la place de l’art dans notre société. Ses thématiques sont liées au dénouement des conflits. En relation étroite avec ses modèles, la photographe s’investit de plus en plus avec différents publics. Tout est lié au corps, à la peau, à la gestuelle qu’elle soit animale ou humaine. Tina Merandon est représentée par la Galerie 127. Elle est Professeure, chargée de cours Sorbonne Paris 1.
Lauréate du Prix jeune création 2003 pour sa série Syndromes, ses travaux sont régulièrement exposés et présents dans plusieurs collections institutionnelles et particulières.
Elle est actuellement en résidence à l’artothèque de Vitré où elle explore les relations mères-filles.
Quatrième et dernière semaine de projection de vidéos d’artistes sur les fenêtres de Hors[ ]Cadre !
Du 1er au 7 février nous vous invitons à découvrir les vidéos de Paulien Oltheten
Tous les matins de 7h à 8h30 et tous les soirs de 17h à 18h (heure conseillée 17h30 pour profiter de la tombée de la nuit)
Paulien Oltheten s’intéresse aux des scènes de la vie de tous les jours, des scènes auxquelles on ne prête pas attention. Avec un sens très aiguisé de l’observation elle enregistre avec sa caméra des gestes, des attitudes de personnes qu’elle croise dans les rues, les parcs, les transports en commun des pays où elle séjourne : la France, La Russie, l’Iran…Ces situations de prime abord anodines deviennent sous l’œil de Paulien Oltheten un véritable théâtre du quotidien, à la fois surprenant, drôle et tendre.
« La Néerlandaise Paulien Oltheten procède à des inventaires qui ne sont pas sans évoquer ceux de Georges Perec. À la différence près qu’elle utilise images et dessins et ne s’attarde dans l’espace public que pour capter les tics et les TOC de ses usagers. Des manières de pousser un portillon, de passer seul, à deux ou avec une poussette entre deux plots qui restreignent une voie, de tenir un journal, de traverser une place publique… Si la répétition et la collection de gestes que filme ou photographie l’artiste produisent un effet hilarant, l’attention portée sur ses congénères est sans moquerie. Les moyens, modestes, de cataloguer leurs gestes et le rendu esthétique, avec des photos sans qualité et des notebooks ordinaires, font que Paulien paraît faire ici un compte rendu de simple sociologue. Une œuvre au service du spectateur, un miroir qui lui est tendu sur des petits riens de la (sa) vie. »
Paulien Oltheten est née en 1982 à Nimègue, Pays-Bas. Elle vit et travaille entre Amsterdam et Paris. Paulien Oltheten a étudié à la Rijksakademie à Amsterdam. Elle a été artiste en résidence à l’International Studio & Curatorial Program ISCP à New York en 2013, et a travaillé à la Cité des arts à Paris en 2017. En 2018 elle a obtenu le prix découverte des Rencontres de la photographie d’Arles. Paulien Oltheten est représentée par la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris, qui lui consacre jusqu’au 20 février une exposition personnelle intitulée : Suitcase Routines, Scenes of the Improbable.
Troisième semaine de projection de vidéos d’artistes à Hors[ ]Cadre !
Nous avons le plaisir de présenter deux vidéos de Fiona Lindron :
Vorago 2 et Party game projetées sur les fenêtres de notre lieu d’exposition au 49 rue Joubert à Auxerre
du 24 au 31 janvier 2021 tous les matins de 7 h à 8 h 30 et les soirs de 17 h à 1
Dans la vidéo Vorago 2, une barricade construite avec des palettes, des tôles et des pneus, se dresse devant les parois d’une carrière. Les couleurs sont douces, claires et harmonieuses… Un paysage presque immobile où quasiment rien ne bouge, hormis le vent qui par instants balaye et fait tourbillonner des nuages de poussière. Le temps est suspendu, tout semble figé dans une longue attente…Le décor est planté mais les protagonistes de cette histoire sont absents…La barricade patiemment les attend. La révolte aura-t-elle lieu ?
« Vorago trouve alors son origine dans la révolte des mineurs espagnols dans les Asturies en 2012, mais au-delà de cette actualité politique c’est l’idée même de révolte qui nourrit le travail de l’artiste. Vorago n’est pas un œuvre documentaire s’il s’agit de toucher objectivement aux faits, d’en conserver les traces les plus exactes. Au contraire Vorago rejoue le questionnement anthropologique en le décalant par l’usage de la fiction. » (Extrait du texte de Florence Andoka pour l’exposition Vorago de Fiona Lindron aux Ateliers Vortex, 2017)
Party Game présente une galerie de portraits sur un fond noir. Ils tournoient sur eux-mêmes, impassibles, s’approchant et s’éloignant de nous, avec un rythme légèrement saccadé. Des jeux de lumière très contrastés créent des zones d’ombre sur les yeux de ces personnages et leur confèrent une présence inquiétante. Bien que réels ils semblent tout droit sortis d’un jeu vidéo. Par ce dispositif, Fiona Lindron questionne la frontière entre réalité et fiction et sème le doute dans l’esprit du spectateur : sommes-nous face à des personnes réelles ou virtuelles ?
« Faisant volte-face pour se détourner de ces regards jumeaux, le spectateur est à nouveau confronté à la présence de personnages ambiguës, dont la mise en scène se trouve à la convergence du virtuel et du réel. Par l’embrasure d’une fenêtre donnant sur un couloir, il découvre ainsi une suite de portraits, qui, s’ils se présentent comme les avatars d’un jeu vidéo, sèment le trouble par l’authenticité de leurs traits et leur caractère commun. Sommes-nous donc ces pantins anonymes, à la merci d’un utilisateur oisif, ou les maîtres de notre propre identité ? » (Extrait du texte de Marion Payrard sur Party game pour l’exposition de Fany Durand, Thomas Fontaine, Fiona Lindron et Annelise Ragno, biennale Carbone 2020, Saint-Etienne)
Fiona Lindron vit et travaille à Dijon Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon http://fionalindron.com/
Hors[ ]Cadre poursuit son cycle Des lumières dans la nuit et propose pour cette deuxième semaine (du 16 au 23 janvier) deux vidéos d’AnneliseRagno, Inlassablement (2012) et Lever les yeux / Forêt (2017) projetées sur les fenêtres de son lieu d’exposition au 49 rue Joubert à Auxerre.
Attention ! En raison du couvre-feu à 18 h, nous sommes obligés d’adapter nos horaires : les vidéos seront projetées tous les matins de 7 h à 8 h 30 et les soirs de 17 h à 18 h.
Annelise Ragno est née en 1982. Elle vit et travaille à Dijon. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon, Annelise Ragno questionne la représentation du corps filmé ainsi que les notions de durée et de suspension du temps. https://www.anneliseragno.fr/
L’artiste présente deux vidéos diffusées en boucle. La première, intitulée Inlassablement (2012) représente un homme âgé en train de courir dans la campagne. Il est filmé en buste et il passe du côté droit au côté gauche de l’écran. Dans le dispositif de projection à Hors[ ]Cadre, on le voit passer d’une fenêtre à l’autre. On perçoit l’effort de cet homme mais sa course ne semble jamais avoir de fin. « Il ne vit ni ne meurt, il ne se lasse pas, ne se fatigue pas, il peut continuer l’effort de la vie. Mais en même temps, il ne va nulle part, puisque la course est la seule destination de la course. Ses lunettes ne lui permettent pas de regarder ailleurs qu’en lui-même, ou même pas au bord de lui-même.« (Eric Loret, extrait du texte Quelqu’un qui, du fond d’une vie dite animale)
L’autre vidéo, Lever les yeux/ Forêt de 2017 montre des chutes d’arbres au sein d’une forêt. Par intermittence, des troncs traversent l’écran avant de tomber, des feuillages et branchages s’agitent frénétiquement….Le cadrage occulte volontairement la cause de ces chutes, pour transformer l’abattage des arbres en un étrange ballet. « Regarde les arbres tomber ! » pourrait se nommer cette vidéo qui montre en boucle des arbres tomber, avec la brutalité en moins. De biais ou en arrière ils s’effondrent comme aimantés par la gravité, dans un contexte dénué de violence, au contraire. Le frémissement des feuilles, le chatoiement de lumière sur les troncs, des paysages de sous-bois, une percée de ciel sont des images paisibles de la forêt, si ce n’est qu’un autre mouvement récurrent la parcourt, artificiel celui-là, l’abattage. » (Gaëtane Lamarche-Vadel, extrait du texte Les Remarquables, 2017)
photos Annelise Ragno
Des lumières dans la nuit
janvier 2021
En attendant de vous retrouver pour notre prochaine exposition, dès que les décisions gouvernementales nous le permettront, nous vous proposons de découvrir durant tout le mois de janvier 2021 un programme de vidéos d’artistes. Il sera diffusé chaque soir à partir du 8 janvier sur les deux fenêtres de Hors[ ]Cadre, au 49 rue Joubert à la tombée de la nuit, entre 17 h et 20 h. Pendant un mois, Chaque semaine vous pourrez découvrir les œuvres d’un(e) nouvel(le) artiste.
Avec le titre générique des Lumières dans la nuit, ce programme affirme notre volonté de poursuivre nos actions malgré les difficultés, l’espoir en un avenir meilleur et la certitude que plus que jamais nous avons besoin des artistes et de leurs œuvres pour rêver et comprendre le monde. L’art et les artistes sont nos lumières dans la nuit.
Chia-Wen Tsaï
Vidéos
du 8 au 15 janvier
tous les jours de 17 h à 20 h
Née en 1973 à Kaohsiung, Taïwan, Chia-wen Tsaï vit et travaille à Montreuil et à Ruères dans l’Yonne. Ingénieure en technologie électronique, elle a également un Master en Histoire de l’art et un DNSEP obtenu en 2003 à l’Ecole Nationale Supérieur d’Arts de Paris-Cergy.
L’eau est l’élément de prédilection de cette artiste Taïwanaise, elle est fascinée par le caractère changeant, mouvant de l’eau et sa capacité à se matérialiser sous de nombreuses formes : brume, goutes, surfaces miroitantes…
En 2005 à Mulhouse et en 2011 à Paris pour la Nuit Blanche elle créée Fluid, une installation sonore et lumineuse avec des projections dans des bassins, des piscines. Dans son œuvre Voyages à Taïwan, en 2012, les images sont projetées sur la vapeur d’eau produite par un rice-cooker.
Invitée par Hors[ ]Cadre dans le cadre du programme de vidéo-projections nocturnes, Chia-Wen Tsaï a choisi de présenter deux œuvres. La première est une captation des mouvements de l’eau dans un bassin. La caméra est fixe, frontale, elle enregistre simplement l’oscillation, l’ondulation de la surface. L’image créée sur le spectateur un effet saisissant, semblable aux mouvements et balancements éprouvés à bord d’une embarcation.
La deuxième vidéo est un long travelling réalisé l’été dans un parc. L’artiste a volontairement choisi une mise au point légèrement floue de sorte que les figures, les vêtements, les arbres, les objets s’apparentent à des formes évanescentes et colorées. Par ce procédé Chia-Wen Tsaï cherche à faire basculer le medium vidéo-graphique vers la peinture, pour provoquer des sensations et des effets proches des tableaux impressionnistes.
Exposition du 12 septembre au 7 novembre 2020 Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h
49 rue Joubert 89000 Auxerre
Entrée libre
Vernissage le 11 septembre à 18 h En raison de la situation sanitaire et conformément aux directives gouvernementales, le port du masque lors du vernissage sera obligatoire et le nombre de personnes à l’intérieur de la salle d’exposition limité.
Hors [ ] Cadre remercie la Galerie Xippas, Paris pour le prêt des oeuvres.
Philippe Ramette sera en direct sur France Bleu Auxerre dans l’émission animée par
Simon Ains, « ça va finir par se savoir » vendredi 6 novembre
de 8 h 30 à 9 h 30
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Expositions passées
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Humour
œuvres de l’artothèque d’Auxerre
Glen Baxter Etienne Bossut Cabu Jacques-Armand Cardon Cavanna Erik Dietman Joël Hubaut Jacques de Loustal Alain Séchas Roland Topor Erwin Wurm Christian Zeimert
exposition du 5 juin au 12 juillet 2020 ouverture les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h
49 rue Joubert 89000 Auxerre
entrée libre
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