Juliette Agnel, La Main de l’enfant

 

Juliette AGNEL
La Main de l’enfant

Juliette Agnel, La Main de l’enfant, Arcy-sur-Cure, 2023, collection particulière

 

Exposition du 5 septembre au 19 octobre 2024

VERNISSAGE le 13 septembre à 18h

 

Hors[  ]Cadre et le Théâtre d’Auxerre s’associent pour présenter des oeuvres de Juliette Agnel, lauréate en 2023 du Prix Niépce Gens d’images.

Tandis qu’à Hors[  ]Cadre sont exposées des photographies de la série La Main de l’enfant créée dans la Grotte d’Arcy-sur-Cure, le Théâtre accueille des oeuvres plus anciennes réalisées au Mali, en Guinée, au Maroc, en Corée (Les Enfants de Bamako, Coréennes, Laps, Nocturnes..)

 

Hors[ ]Cadre
49 rue Joubert 89000 Auxerre
Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h
Entrée libre

&

Le Théâtre d’Auxerre
Scène conventionnée d’intérêt national
54 rue Joubert 89000 Auxerre
Du mardi au samedi de 14 h à 18 h
Entrée libre


PROJECTION du film de Juliette Agnel
Une émergence, déambulation, Arcy-Sur-Cure, 2024
le 12 octobre à 18h
au Studio du Théâtre en présence de l’artiste

téléchargez les documents liés à l’exposition :

Carton d’invitation

dossier de presse Juliette Agnel

 

Juliette Agnel est représentée par la galerie Clémentine de la Féronnière à Paris

Cette exposition a bénéficié du soutien de Fondation d’entreprise
AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique.

 

Sentimental Palace, exposition d’Aurore-Caroline Marty

 

 

Aurore-Caroline Marty

S E N T I M E N T A L   P A L A C E

 

FINISSAGE DE L’EXPOSITION LE 28 AVRIL A 18 H

en présence de l’artiste

entrée libre

téléchargez le livret expo sentimental palace

 

Exposition du 25 février au 15 avril

Vernissage le vendredi 24 février à 18h


Du mercredi au samedi de 14h à 18h

Hors[  ]Cadre
49 rue Joubert
Auxerre

entrée libre



 

« Tous les objets qu’Aurore-Caroline Marty collectionne ou fabrique sont susceptibles d’être mis en scène dans une tentative quelque peu ironique de ré-enchanter son environnement quotidien et ses expositions. Pour cela, l’artiste, « fait du beau avec du beauf »(1) : elle s’en remet à l’esthétique clinquante d’une culture populaire qualifiée de kitsch qu’elle détecte dans les séries télévisées désuètes (Ma sorcière bien aimée, Columbo), les contes et les dessins animés qu’ils génèrent, mais aussi dans les objets religieux sulpiciens. L’artiste tire parti de tout ce qui brille et peut susciter un sentiment de ravissement immédiat. « Le kitsch c’est l’aliénation consentie, c’est l’anti-art, c’est le faux et le néo-quelque chose » écrit Aurélien Moles(2), il n’est donc jamais fait de ce dont il a l’air, il imite. Le pouvoir de cette « poudre aux yeux »(3) est en effet vite trahi, d’une part par l’utilisation de matériaux pauvres révélateurs de l’artifice et d’un envers du décor (polystyrène, textiles ou objets de décoration bon marché, frites de piscine, etc.), d’autre part par le recours aux techniques plus délicates des métiers d’art, loin de la production en série : taille de la pierre, vitrail, céramique, broderie de perles, perles nattées. Une fois dissipés les mirages d’une société bon marché, un autre récit se dévoile alors, celui plus mortifère de notre consentement à la tromperie généralisée : spiritualité de pacotille (Pastori), injonctions identitaires (Boy’s Band), narcissisme (Divine), vanité, etc. »
Anne Giffon-Selle 


1.  Selon la formule de Florence Andoka in : Florence Andoka, Aux escaliers qui ne mènent nulle part,octobre 2015.

2.  A. Moles, « Objet et communication », in Communications, Paris, éd. du Seuil, 1969, no13, p. 20.
3.  Entretien avec l’artiste, mai 2022.

 

https://aurorecarolinemarty.com