Est-ce que les hirondelles vont sortir de la nuit ? Exposition de Dominique Lacoudre

 

Est-ce que les hirondelles vont sortir de la nuit ?

Exposition de Dominique Lacoudre

 

 

Dominique Lacoudre, extrait de la série T’as pas tout dit,
dessin aquarellé, 29,7 x 42 cm, 2021

 

Exposition du 4 mai au 20 juillet 2024
(sauf jours fériés)

Vernissage le samedi 4 mai à 18h

HORS [ ] CADRE

49 rue Joubert – 89000 – Auxerre

Du mercredi au samedi : 14h – 18h

Entrée libre

 

 
 téléchargez le carton d’invitation :

carton Dominique Lacoudre

téléchargez le communiqué de presse :

communiqué de presse Dominique Lacoudre
 



 

Dominique Lacoudre est né en 1966 à Périgueux.
Il est diplômé de l’école des Beaux-arts de Nantes.
Il vit et travaille à Nantes.

Le dessin est le medium de prédilection de Dominique Lacoudre, qu’il développe sous forme d’installations, en envahissant les murs des lieux d’expositions de ses différentes séries dans lesquelles il intègre parfois des vidéos, photographies, céramiques, confettis, figurines d’animaux…
Chaque série répond à un protocole, un nouvel élément en entraînant un autre, sur le modèle de la comptine « Marabout bout de ficelle ». Les T’as pas tout dit, commencée en 1995, constitue une sorte de journal intime des états d’âmes de l’artiste, tandis que les Monstruosités de mes monstruosités sont mes monstruosités présente un personnage en proie à des monstres (protecteurs, joueurs, conviviaux…) émanant de son corps. Dans la série Régulièrement je me cache-cache, l’artiste intervient sur des autoportraits photographiques en camouflant grâce au dessin son visage et les parties visibles de son corps. Chaque nouvelle exposition, est l’occasion de réaliser des autoportraits dans les sites emblématiques des villes où il est invité, comme à Auxerre avec une série d’affiches qui sera diffusée dans les panneaux de la communauté de communes de l’Auxerrois au mois de juin 2024.
Oscillant entre légèreté et gravité, solitude et multitude, l’œuvre de Dominique Lacoudre questionne la place de l’individu dans la société. Qu’en est-il de notre libre arbitre, du rôle de chacun et chacune face aux normes et diktats de la communauté ? Pour y répondre, l’artiste nous invite à retrouver notre part de rêve, d’enfance et d’espoir.


 

Sentimental Palace, exposition d’Aurore-Caroline Marty

 

 

Aurore-Caroline Marty

S E N T I M E N T A L   P A L A C E

 

FINISSAGE DE L’EXPOSITION LE 28 AVRIL A 18 H

en présence de l’artiste

entrée libre

téléchargez le livret expo sentimental palace

 

Exposition du 25 février au 15 avril

Vernissage le vendredi 24 février à 18h


Du mercredi au samedi de 14h à 18h

Hors[  ]Cadre
49 rue Joubert
Auxerre

entrée libre



 

« Tous les objets qu’Aurore-Caroline Marty collectionne ou fabrique sont susceptibles d’être mis en scène dans une tentative quelque peu ironique de ré-enchanter son environnement quotidien et ses expositions. Pour cela, l’artiste, « fait du beau avec du beauf »(1) : elle s’en remet à l’esthétique clinquante d’une culture populaire qualifiée de kitsch qu’elle détecte dans les séries télévisées désuètes (Ma sorcière bien aimée, Columbo), les contes et les dessins animés qu’ils génèrent, mais aussi dans les objets religieux sulpiciens. L’artiste tire parti de tout ce qui brille et peut susciter un sentiment de ravissement immédiat. « Le kitsch c’est l’aliénation consentie, c’est l’anti-art, c’est le faux et le néo-quelque chose » écrit Aurélien Moles(2), il n’est donc jamais fait de ce dont il a l’air, il imite. Le pouvoir de cette « poudre aux yeux »(3) est en effet vite trahi, d’une part par l’utilisation de matériaux pauvres révélateurs de l’artifice et d’un envers du décor (polystyrène, textiles ou objets de décoration bon marché, frites de piscine, etc.), d’autre part par le recours aux techniques plus délicates des métiers d’art, loin de la production en série : taille de la pierre, vitrail, céramique, broderie de perles, perles nattées. Une fois dissipés les mirages d’une société bon marché, un autre récit se dévoile alors, celui plus mortifère de notre consentement à la tromperie généralisée : spiritualité de pacotille (Pastori), injonctions identitaires (Boy’s Band), narcissisme (Divine), vanité, etc. »
Anne Giffon-Selle 


1.  Selon la formule de Florence Andoka in : Florence Andoka, Aux escaliers qui ne mènent nulle part,octobre 2015.

2.  A. Moles, « Objet et communication », in Communications, Paris, éd. du Seuil, 1969, no13, p. 20.
3.  Entretien avec l’artiste, mai 2022.

 

https://aurorecarolinemarty.com